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Tizi Ouzou

Mystérieuse grève dans les écoles

Les élèves ont refusé de rejoindre les classes malgré les sollicitations des responsables des écoles qui ont laissé les portails ouverts.

La direction de l'éducation et la fédération des associations des parents d'élèves de la wilaya de Tizi Ozou ont lancé hier un appel aux élèves à rejoindre les classes et de ne pas répondre à l'appel anonyme lancé sur les réseaux sociaux dont les initiateurs sont inconnus. Cette grève, ajoute le communiqué, ne peut avoir que des répercussions négatives sur l'année scolaire en cours, d'où la nécessité de la mobilisation des parents d'élèves, de la famille de l'éducation et des différents intervenants pour que l'année scolaire se passe dans les meilleures conditions, loin de toutes perturbations dans l'intérêt exclusif des élèves. En effet, les trois derniers jours de la semaine écoulée ont vu les établissements scolaires désertés par les élèves. Le mouvement d'arrêt des cours suivi en très grande majorité dans les établissements des cycles moyen et secondaire a été brusque et sans avertissements. La matinée du premier jour, mardi dernier, beaucoup de parents ont envoyé leurs enfants croyant que les cours allaient se poursuivre le plus normalement du monde. Mais la réalité a démenti cet optimisme né malgré les appels sur les réseaux sociaux à une grève dans les écoles.
Mardi matin donc, tous les élèves étaient venus comme d'habitude à l'école. Quelques minutes avant l'entrée en classe, tout se déroulait dans les conditions les plus normales. Cependant, après la sonnerie annonçant le début des cours, les élèves n'étaient pas nombreux à rejoindre les classes.
Le gros de l'effectif restait dehors. Ces derniers refusaient de rejoindre les classes malgré les sollicitations des responsables des écoles qui ont laissé les portails ouverts afin de leur permettre de rentrer en cas de changement dans leur avis. Chose qui ne se produira pas.
Bien au contraire, les élèves restés dehors ont appelé leurs camarades rentrés en classe à sortir. Devant l'obstination de ces derniers, les récalcitrants ont dans la majeure partie des établissements usé des objets pyrotechniques comme les pétards qu'ils projetaient à l'intérieur des cours des écoles. Dans certains établissements, la résistance des responsables n'a pas duré longtemps car les élèves ont persisté à refuser de rejoindre les classes et la fermeture des portails.
Dans un mouvement de foule, ces derniers forçaient les clôtures afin de les rouvrir. Aussi, craignant pour la sécurité des élèves rentrés en classe, les surveillants et autres responsables d'écoles ont décidé de les faire sortir et de fermer les écoles. Les mêmes scénarios se sont produits au deuxième jour mercredi et au troisième jour jeudi. Les élèves, en majorité, refusaient de rejoindre les classes. Cependant, ce qui était à relever, c'est que les parents d'élèves n'étaient pas nombreux à accompagner leurs enfants le deuxième jour alors qu'ils étaient pertinemment au courant de ce qui s'était passé la veille. Devant les écoles, malgré les perturbations constatées, il n'y avait pas trace de parents. Pourtant, si les élèves étaient accompagnés, les choses se seraient passées autrement. Aussi, l'appel de la direction de l'éducation peut rester lettre morte en l'absence de cette corporation qui n'est là que pour la forme et parfois autre chose... pas nette.

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