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58e anniversaire de la police nationale

Moderne, républicaine et citoyenne

Des succès, les policiers en ont réalisé et peuvent en être fiers.

Les policiers ont fêté, ce mercredi, le 58e anniversaire de la création de la Dgsn. L'événement s'est déroulé à l'école de formation «Ali Tounsi» et les invités de marque étaient nombreux. Une célébration méritée eu égard à la place de la Dgsn dans les institutions de la République. Les policiers en sont fiers et c'est tout à fait normal. Tout cela est vrai, sauf qu'en prenant part aux festivités, du reste sobres et conviviales, on mesure parfaitement la forte symbolique de cette journée, en ce sens que c'est la police qui est fêtée, indépendamment des grades et des responsabilités.
Cette «évidence» pour les membres de ce corps n'est pas forcément partagée par leurs invités. Mais au fil du déroulement de la cérémonie, de l'allocution du ministre de l'Intérieur, à la remise du trophée à une Championne du monde, sortie des rangs de la police, en passant par le discours du directeur général, Khelifa Ounissi et la remise des grades, on mesure la force de la police algérienne: elle est dans sa cohésion. Et cela saute aux yeux lorsque le grade de contrôleur général est remis avec le même sérieux et la même solennité que celui d'inspecteur ou de brigadier chef. C'est dire que tout fonctionnaire, quel que soit son mérite, son grade ou son ancienneté dans la police, fait partie d'un corps où tout le monde est important. L'on a justement «touché du doigt» cette «évidence» à travers un excellent documentaire qui met en lumière le rôle, la mission et les succès de la police algérienne. Des succès, les policiers en ont réalisé et peuvent en être fiers. Ils ont eu à comptabiliser des martyrs dans leurs rangs durant la décennie noire. Et durant cette période, chaque policier était important. Ils peuvent aussi être plus que satisfaits d'avoir géré, chacun à son niveau, le plus immense Mouvement populaire que la planète ait connu en 2019. Des dizaines de villes ont bougé, des millions de marcheurs et pas un verre de cassé. Il fallait avoir de grands chefs et des agents au moral solide. C'est également cette même police qui, au coeur de la pandémie de Covid-19, ne réprime pas, mais sensibilise. Des milliers d'opérations ont été lancées dans ce sens par la Dgsn aux quatre coins du pays. La police, c'est aussi une guerre sans concession aux crimes de tout genre. Bref, le documentaire en apprend de belles sur la police algérienne. Mais que retenir de cette célébration? Eh bien, que l'Algérie a la chance inouïe de compter parmi ses institutions sécuritaires une police républicaine, citoyenne qui a un coup d'avance sur les événements. Une police où chaque membre est conscient de sa mission. Du Dgsn, jusqu'à l'agent de l'ordre public.

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