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Bouira

Marche et grève

Répondant à l’appel d’une grève de trois jours, un bon nombre d’administrations publiques étaient fermées, hier. Les fonctionnaires des impôts, de la direction des affaires religieuses, ceux de la DTP… ont observé l’arrêt. Vers 10 heures, ils ont rejoint la marche initiée par les étudiants et qui a arpenté les rues de la ville exigeant l’annulation de l’élection du 12 décembre prochain.
Parmi les revendications soulevées, la libération des détenus du Mouvement populaire. Les avocats qui devaient pour leur part, organiser une action, auraient reporté leur protestation à une date ultérieure. Dans la foulée, notons aussi le débrayage de quelques établissements secondaires de l’Education nationale.
Dans quelques lycées, les cours ont été assurés la première heure avant que les élèves ne soient renvoyés vers 9 heures du matin. Concernant la marche, il est à signaler que la majorité des participants était formée d’étudiants.
Après avoir sillonné le boulevard des frères Boussendala, un passage devant le siège de la daïra, une halte devant le siège de l’Autorité nationale indépendante des élections, les manifestants se sont dispersés dans le calme et la bonne humeur. Aucun incident n’a émaillé l’action, malgré la forte présence des éléments des services d’ordre. Bien que les revendications étaient légitimes, ce mouvement de grève a sensiblement pénalisé les citoyens venus régler des soucis administratifs surtout que les grévistes ont quitté leurs lieux de travail et aucun service minimum n’a été prévu. Au regard de ce qui s’est passé hier, aujourd’hui et demain verront le nombre de participants devenir plus important et la grève risque de paralyser totalement la fonction publique.

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