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Tizi Ouzou

Malaise dans le secteur public

À Bouzeguène, ce sont les travailleurs de la société Cosider en charge de la réalisation de l’hôpital local, qui sont en grève.

Cela a commencé avec l'unité de fabrication de bois, Leader Meubles de Taboukert, situé dans la commune de Tizi Rached. Cette entreprise a été paralysée par un mouvement de grève qui a marqué toute l'année dernière. Un conflit ouvert entre les travailleurs et la direction, à l'origine de nombreux débrayages qui ont paralysé la production durant des mois. Puis d'autres entreprises, toujours publiques, rejoignent le bal avec des mouvements de grève qui se poursuivent encore. Des débrayages qui indiquent qu'il y a comme un malaise dans la gestion de ces unités.
Lors de la semaine qui vient de s'écouler, et le conflit ne fait encore que s'enliser, un mouvement de protestation a été déclenché par des rassemblements et des sit-in, par les travailleurs de la briqueterie de Fréha. Une entreprise qui emploie quelque 80 ouvriers. Selon les représentants syndicaux de ces derniers, cela fait huit mois que les salaires n'ont pas été versés. Les travailleurs, qui vivent donc une situation socioprofessionnelle très dure, ont déclenché un mouvement de grève illimité jusqu'au payement des salaires.
Jeudi dernier, ces derniers ont tenu un grand rassemblement devant le tribunal d'Azazga, en soutien à leur représentant syndical convoqué par la justice, pour une plainte déposée par le directeur de l'unité qui l'accuse de bloquer l'accès à l'usine. Ces derniers s'en défendent, affirmant qu'ils ont organisé un rassemblement devant l'usine non pas pour empêcher quelqu'un d'entrer, mais plutôt pour exprimer leur ras-le-bol de la situation très difficile qu'ils vivent, sans salaire, depuis huit mois.
Non loin de là, à Bouzeguène, ce sont les travailleurs de la société Cosider en charge de la réalisation de l'hôpital local, qui sont en grève. Leur mouvement est illimité jusqu'à la satisfaction d'une série de revendications, dont la démission du chef de projet et l'amélioration des conditions de travail sur le chantier. Selon un document des grévistes, le transport est l'une des revendications primordiales qui devrait être satisfaite dans l'immédiat. Le conflit ne fait que durcir et le chantier accuse un retard de plus en plus important.
À Draâ Ben Khedda, le malaise au sein du complexe industriel Cotitex spécialisé dans le textile, est aussi profond. Les travailleurs ont dû recourir aux actions de rue afin de réclamer leurs salaires, non versés depuis plusieurs mois. Il y a quelques jours, ces derniers ont dû fermer la RN 12 longeant l'usine, pour exprimer leur colère. Au niveau du complexe industriel Eniem spécialisé dans l'électroménager, c'est le même climat qui règne. Il aura fallu une aide de l'Etat, qui a injecté de l'argent dans sa trésorerie afin que les travailleurs, mis en congé d'office reprennent le travail.

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