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Révision de la constitution

Makri ne dit pas non

Makri a soutenu le fait que son parti est «disposé à contribuer au débat de l’heure, notamment celui relatif à la révision de la Constitution».

Intervenant quelques jours après le lancement officiel du processus de révision de la Constitution, Abderrezak Makri s’est exprimé sur les aspects qu’il a estimé déterminants dans le processus de la révision de la Constitution. Lors d’une conférence de presse qu’il a animée, hier, au siège national de son parti, Makri a mis en avant les avancées constatées sur le terrain, mais également la situation qu’il croit être un fait accompli après la réussite du processus électoral du 12 décembre dernier. «L’Algérie est entrée dans une nouvelle ère», a ainsi admis le leader islamiste, dont la formation politique a choisi de boycotter le scrutin présidentiel. Fidèle à la vision réaliste du MSP, Makri a soutenu le fait que son parti est «disposé à contribuer au débat de l’heure, notamment celui relatif à la révision de la Constitution». Partant, le chef du MSP ne perd pas son temps et propose d’entrée son approche vis-à-vis de la refonte de la Loi fondamentale, estimant au passage que «cette procédure (la révision de la Constitution) devra se reposer sur trois facteurs clés, déterminants et nécessaires pour aller vers un processus réel et effectif», note le conférencier qui donne l’impression de vouloir donner plus qu’un point de vue voire même des orientations aux experts chargés par le président de la République de proposer un texte, appelé à faire l’objet d’une large consultation. Le patron du MSP met ainsi, en avant «la définition de la nature du système politique, la révision de la loi électorale et la consécration du principe de la liberté de la presse».
En effet, dans son allocution, Makri a souligné l’importance de ces préalables, affirmant par là même leur caractère essentiel dans toute démarche de nature à conduire à l’élaboration de la Constitution. « Ce sont des facteurs clés pour aller vers un processus réel et effectif de la révision de la Constitution», insiste-t-il. Plus explicite Makri a indiqué que « la nouvelle Constitution devra définir la nature du système politique s’il est parlementaire, présidentiel ou semi-présidentiel». Un aspect qui relève de la banalité, sachant qu’un consensus implicite est déjà fait autour d’un système semi-présidentiel. Cela avant d’indiquer qu’« il faut sortir de la mascarade constitutionnelle, qui donne lieu à un pouvoir qui n’a aucune appartenance». Poursuivant, Makri a estimé que «le deuxième facteur important demeure la révision de la loi électorale». Et d’ajouter : «Il faut consacrer le principe de la règle de majorité en démocratie et que le gouvernement doit représenter la majorité des voix exprimées par le peuple lors du vote.» Le troisième facteur important, selon Makri, «consiste à aller vers un processus réel et effectif de la révision de la Constitution, qui demeure la consécration du principe de la liberté de la presse».Sur la pertinente question du silence du MSP après l’annonce de la Turquie de déployer des troupes en Libye, Makri a botté en touche, soulignant simplement l’attachement de son parti à une solution négociée, sans jamais citer nommément le président turc, Recep Tayyip Erdogan.

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