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Mais où est donc …le FLN?

Le FLN qui tente vainement de se refaire une virginité politique, a toutes les chances de ne pas sortir la tête de l’eau.

Le parti politique au pouvoir qui faisait quotidiennement les unes des journaux, ne fait plus parler de lui. C'est le décès de la célèbre avocate et intellectuelle Gisèle Halimi, une des ferventes défenseuses de la cause nationale lors de la Guerre de libération de l'Algérie, qui a brillamment défendu, en 1960, Djamila Boupacha, la militante du FLN, qui a rappelé l'existence de la mastodonte. Cette formation politique qui a toujours détenu le pouvoir depuis l'indépendance, est aujourd'hui une coquille vide. Elle tente désespérément de revenir sur la scène politique en se donnant un nouveau secrétaire général, mais l'illustre inconnu n'a pas échappé aux acerbes critiques avant même d'occuper son bureau à Hydra. Le choix porté sur Abou El Fadhel Baâdji a été sévèrement dénoncé par les animateurs du mouvement de redressement du FLN. Pour ces derniers, la réunion du comité central a porté «l'un des représentants de la bande à la tête du FLN». Les redresseurs lui ont même déni la qualité de militant. En fait, cela n'est pas une surprise. C'est le propre même du FLN qui a toujours été maître des manipulations. Le mouvement de redressement n'a donc pas attendu pour lancer ses manoeuvres visant à saborder le travail du nouveau SG avant même qu'il ne débute. Le FLN qui tente vainement de se refaire une virginité politique après une grave crise qui l'a secoué et un rejet massif par le Hirak l'accusant d'avoir cautionné la dilapidation des richesses du pays, a toutes les chances de ne pas sortir la tête de l'eau. D'ailleurs, depuis le plébiscite d'Abou El Fadhel Baâdji, ce dernier n'a pas brillé en déclarations, ni en actions. Il s'est juste suffi de justifier le soutien du FLN au 5ème mandat de l'ex-président Bouteflika soutenant qu'à cette époque, le FLN avait été exploité par la «Issaba». En dehors de cette tentative de s'innocenter de l'héritage de ses prédécesseurs, le SG n'a rien entrepris pour relancer son activité politique. Baâdji a promis la réorganisation de ses structures internes, la formation des jeunes ainsi que la redéfinition de la politique du parti, mais deux mois après, rien ne se concrétise. Certes, la crise sanitaire «confine» toutes les activités, mais cela n'empêche pas le travail structurel ou les déclarations politiques. Or, le FLN ne semble pas avancer sur le plan de l'organisation interne et pour ce qui est du débat politique, il semble carrément absent. C'est à peine si l'ex-parti unique s'est prononcé sur le projet de la révision de la Constitution. Pour ce qui est du rapatriement des ossements des héros de la Résistance nationale, il s'est suffi de cautionner, valoriser et remercier l'engagement du président. C'est dire que le FLN ne s'aventure plus. Il semble bien que le nouveau SG du parti a bien retenu la leçon après le recadrage dont a fait l'objet le FLN de la part de la présidence de la République. En effet, après la diffusion d'un communiqué du FLN qui annonçait son soutien au président de la République «membre du comité central du parti», la Présidence a réagi fermement pour rappeler que Abdelmadjid Tebboune est le président de tous les Algériens et «n'a de lien organique avec aucun parti politique agréé». «Ces personnes doivent cesser d'impliquer la Présidence dans leurs manoeu-vres malsaines», avait averti Mohand-Oussaïd le porte-parole officiel de la Présidence affirmant qu'il s'agit là de «résidu de pratiques qui n'ont plus leur place actuellement». C'est dire que la tâche d'un retour sur la scène politique se complique pour le FLN qui ne semble plus avoir les faveurs des hautes autorités du pays.

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