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CHAKIB KHELIL À PROPOS DE LA RÉDUCTION DE LA PRODUCTION PÉTROLIÈRE

«L’Opep doit procéder à une coupe plus sévère»

La décision que prendra le cartel lors de la réunion d’Oran aura des répercussions certaines sur les cours.

La réunion du 17 décembre à Oran, des membres de l´Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), s´annonce décisive. Le cartel pétrolier frappera fort afin de freiner la spectaculaire dégringolade des cours. «L´Opep doit procéder à une coupe plus sévère dans sa production pour établir l´équilibre entre l´offre et la demande», déclare le président en exercice de l´Organisation pétrolière, Chakib Khelil, lors de son passage, jeudi, sur les ondes de la Chaîne II de la Radio nationale. A combien s´élève cette réduction de la production? Le président du cartel pétrolier n´en souffle mot.
La question est d´autant plus restée en suspens, que M.Khelil refuse de commenter les estimations de certains analystes qui soutiennent que la réduction sera de 2 millions de baril par jour. «La réduction sera importante», s´est-il contenté de répondre en étayant ses propos par la dernière décision de l´Arabie Saoudite de réduire sa production de 8%.
«Une baisse de 8% des 9 millions de barils/jour que ce pays produit, est importante», précise Chakib Khelil. Il faut souligner que la décision du premier producteur et premier exportateur mondial de pétrole, n´a pas laissé insensibles les marchés.
Ainsi, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait, vers 17h00 GMT, 46,73 dollars, en hausse de 4,33 dollars par rapport à la clôture de mercredi soir. A la même heure, à New York, le baril de «Light Sweet Crude» pour la même échéance s´échangeait à 47,68 dollars, gagnant 4,16 dollars. «Le marché anticipe une baisse de la production de l´Opep», a expliqué Andy Lipow, de Lipow Oil Associates. Notons que les cours du pétrole ont repris hier leur mouvement de baisse, atteignant les 44,75 dollars à New York et 44,10 à Londres.
Par ailleurs, un autre point à ne pas d´ailleurs perdre de vue est «le consensus dans la réduction de la production, perçu chez les pays membres de l´Opep».
L´argument a d´autant plus de poids que la Russie a appuyé la décision du cartel pétrolier. A ce propos, Chakib Khelil a indiqué que pour montrer l´importance qu´elle accorde à la réunion d´Oran, «la Russie va dépêcher son vice-Premier ministre en charge de l´énergie, Igor Setchine, et son ministre de l´Energie, Sergueï Chmatko, pour appuyer le décision de l´Opep». Selon lui, la Russie va probablement décider de réduire sa production en accord avec la décision des pays de l´Opep à Oran, mais il existe toutefois des divergences entre la position officielle de la Russie et celle de ses compagnies pétrolières privées qui s´opposent à une décision de réduction.
«Des contradictions qui ne manqueront pas d´échapper au marché qui, lui, préfère attendre les statistiques qui seront établies entre le 10 et le 17 décembre à partir des enlèvements de pétrole afin de voir si tout le monde a bien rempli ses engagements», précise l´invité de la Chaîne II. La Russie, par le biais de son président, Dmitri Medvedev, a annoncé son intention d´adhérer à l´Organisation des pays exportateurs de pétrole. «Nous devons défendre (nos intérêts), c´est notre source de revenus, qu´il s´agisse du pétrole ou du gaz», a déclaré le président russe. Celui-ci préconise de «combiner une réduction des volumes de production de pétrole, une participation aux organisations existantes de fournisseurs, ainsi qu´une participation à de nouvelles organisations si nous pouvons nous mettre d´accord là-dessus», en allusion à l´Opep.
Tout en tenant compte du consensus au sein de l´Opep et de la décision de la Russie, Chakib Khelil a insisté sur la nécessité de la contribution des pays producteurs non-Opep comme la Russie, la Norvège et le Mexique dans la stabilisation du marché.
Chakib Khelil a également relevé le problème de l´excédent suivant le niveau actuel des stocks pétroliers, notamment aux Etats-Unis et dans les pays de l´Union européenne, qui correspond actuellement à quatre jours de consommation mondiale. «Il faut que l´excédent de ces stocks soit enlevé du marché.
Cela prendra du temps lequel pourrait aller jusqu´à 3 mois, 6 mois et ju squ´à même une année. Cela dépendra de la décsion de l´Opep
», a-t-il expliqué. Enfin, l´invité de la Chaîne II a indiqué que les revenus pétroliers de l´Algérie pourraient atteindre les 76 milliards de dollars à la fin 2008.Malgré cette révision à la baisse des prévisions des recettes pétrolières du pays qui tablaient en mai dernier sur un montant de 80 milliards de dollars, «les revenus attendus allant entre 75 et 76 milliards de dollars restent un record» pour l´Algérie, a indiqué Chakib Khelil.

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