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Détournement au CPA de Bouira

Les victimes montent au créneau

Elles étaient plus de 70 à protester pour réclamer la restitution de leurs biens respectifs.

L’affaire dite du CPA de Bouira qui avait occupé les esprits l’été dernier revient sur le devant de scène avec la réaction des victimes qui ont observé un sit-in devant le siège de cette banque publique.
En effet ils étaient plus de 70 victimes à protester pour réclamer la restitution de leurs biens respectifs et qui sont de l’ordre de plus de 30 milliards de centimes, mais aussi plus de 100 000, euros.
Munis de pancartes portant des écriteaux «Rendez-nous notre argent», «La justice doit nous indemniser» ou encore «les victimes en détresse», ces clients s’inquiètent pour le temps pris par la procédure. «Nous comptons nous organiser en association et porter une plainte collective contre les personnes qui nous ont ruinés», affirme un participant à la manifestation. Pour rappel, les faits remontent au mois de janvier dernier où il a été découvert des malversations en écritures dans la gestion comptable de cette banque. Le trou découvert alors porte sur la somme de 323 millions de dinars algériens.
Les faits remontent au mois d’août dernier quand a trois cadres de cette banque implantée en face de l’ancienne gare routière du centre-ville ont puisé dans les comptes de leurs clients des sommes qui ont atteint plus de 3 millions de dinars pour un entrepreneur. En plus de la monnaie nationale, les employés véreux accédaient aussi aux comptes devises et auraient détourné au total plus de 100 000 euros des comptes des particuliers.
A ce jour ils ne feront pas moins de 69 victimes. Saisie par une plainte, la brigade économique de la sûreté de la wilaya de Bouira a enclenché une enquête minutieuse demandée par le parquet qui aboutira dans un premier temps à l’arrestation du directeur, de son adjointe et du comptable. Préférant travailler dans la discrétion, et malgré notre insistance depuis le mois d’août dernier, la police s’est toujours refusée de communiquer avant la fin et la clôture de l’instruction.
Les chefs d’accusation dressés par le parquet contre 35 personnes entre employés de la banque, investisseurs et commerçants sont la falsification de chèques et carnet d’épargne, détournement d’argent et participation au détournement, atteinte à un dispositif de traitement de données par l’addition et la suppression, vole…
Présentés devant la justice le 16 mai dernier, le procureur instructeur a mis trois accusés en détention provisoire alors que neuf autres sont sous contrôle judiciaire.

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