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Un suivi mitigé malgré les multiples appels à la grève

Les travailleurs partagés

En revanche, pari réussi pour les syndicats de l’éducation, dont le débrayage a eu un écho plutôt favorable de la part des enseignants.

Le suivi de la grève générale décrétée par les syndicats algériens a été très relatif, hier, à l’échelle nationale. Par conséquent, hormis l’Education nationale, la majorité des secteurs d’activités n’a été impactée en aucune façon. En revanche, pari réussi pour les syndicats de l’éducation, dont le débrayage a eu un écho plutôt favorable de la part des enseignants des écoles primaires et du palier moyen, essentiellement. Toutefois, il y a lieu de signaler que l’écho n’a pas été le même dans toutes les wilayas du pays. Au niveau des établissements scolaires de Tizi Ouzou, Alger, Bouira, Chlef, Sidi Bel Abbès, ou encore Béjaïa, la grève a été assidûment suivie par le personnel enseignant. Certaines écoles, relevant de Tizi Ouzou, ont fermé les portails, dès le petit matin, et cela a duré toute la journée. A Alger, au sein des établissements scolaires, à part une poignée d’enseignants venus assurer les cours comme d’habitude, beaucoup d’autres étaient absents. Par ailleurs, la journée d’hier a été marquée par des rassemblements ayant regroupé de nombreuses personnes en réponse à l’appel du CSA. La mobilisation était très importante à Tizi Ouzou, où les travailleurs de différents secteurs, notamment la santé et l’éducation, ont tenu un sit-in à la grande place de la Bougie située au centre-ville. Idem à Alger où se tenait en parallèle un rassemblement du même type à la place des Martyrs. Là aussi, ils étaient nombreux à protester. Les représentants des syndicats composant le CSA ont affirmé que d’autres actions allaient être initiées pour protester contre le système en place et soutenir une nouvelle fois le Hirak qui est entré dans son neuvième mois maintenant. Des syndicalistes, tels que Boualem Amoura du Satef ainsi que Messaoud Boudiba du Cnapeste ont affirmé, depuis le sit-in, qu’en effet, le suivi a été très important dans le secteur de l’éducation. Ces derniers ont ainsi exprimé leur soutien aux détenus d’opinion et leur total rejet des dernières lois que veut faire passer le gouvernement. Dans le même registre, à Boumerdès, une marche a été tenue au centre-ville, en appui à l’appel de la Confédération des syndicats. En ce qui concerne les secteurs tels que l’administration, ou encore la santé, le suivi s’est fait très mitigé. De ce fait, le cours des activités n’a été accompagné d’aucune perturbation perceptible. L’appel, à la grève lancé depuis des jours devait toucher plusieurs secteurs d’activité à l’image de celui des postes et des TIC, de la formation professionnelle, du corps des vétérinaires, des affaires religieuses, des universitaires, des travailleurs du ministère de la Solidarité nationale, détaille Amoura. Une journée de protestation de 14 syndicats des différents secteurs de la Fonction publique appelle au «départ du gouvernement de Noureddine Bedoui» et refuse l’exploitation des circonstances actuelles «pour faire passer divers projets et prendre des décisions décisives dont dépendra l’avenir des générations futures et qui portent atteinte à la souveraineté nationale, à l’image du projet de loi sur le travail et de la retraite et de la loi sur les hydrocarbures».

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