{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Stratégie nationale de l’ « Economie Bleue » en Algérie

Les six wilayas côtières du Centre se concertent

Une rencontre est programmée dans chacune des wilayas côtières du pays.

Le concept de «l'économie bleue» traduit la prise de conscience par les acteurs et décideurs de l'importance de la mer dans l'économie mondiale future. Ceci étant, 14 rencontres de concertation ont été organisées chez nous durant le mois de septembre au niveau des wilayas côtières du pays. Leurs travaux se sont déroulés sous l'égide des walis, dans le but de discuter des possibilités de développement des activités liées à la mer, des contraintes rencontrées ici et là et de présenter des recommandations et des propositions en vue d'enrichir le «Stratégie nationale de l'Economie Bleue» dont le principe repose sur le capital maritime et le littoral du pays.
Ainsi, la journée d'hier a vu les représentants des six wilayas côtières du Centre se rencontrer au niveau de la direction de la pêche et des ressources halieutiques d'Alger, sise à Aïn Benian (W.Alger).
Il s'agit des wilayas de Béjaïa, Tizi Ouzou, Boumerdès, Alger, Tipasa et Chlef. Parmi les interventions, l'on relève l'importance soulignée de la formation émise par l'expert juriste international de l'UE, Bertrand Cazaler. Approché par L'Expression cet expert a indiqué que l'«Economie Bleue», structure locale d'abord, est la mieux organisée de tous les secteurs liés à l'eau et à la pisciculture. Elle est également la plus performante, a-t-il dit avant de préciser que ce concept nouveau, a été lancé en 2018 en Algérie. Depuis, des experts de l'Union européenne accompagnent les efforts de l'Algérie pour répondre convenablement aux attentes du pays dans ce secteur stratégique» qui regroupe plusieurs centres d'intérêt comme celui des diverses industries établies (pêche de capture, transport des produits de la pêche, pétrole et gaz offshore (en eaux peu profondes, les ports, le tourisme maritime et côtier, la protection contre les inondations marines)..., pour ne citer que les plus importants objectifs de ce programme en
10 points.
Le second volet concerne notamment les industries émergentes comme l'aquaculture, l'énergie éolienne offshore, la sécurité et la surveillance maritimes...Le troisième et dernier volet, quant à lui, est relatif à la portée des industries marines qui se distinguent par 34% de valeur ajoutée pour le gaz et le pétrole offshore, 26% pour le tourisme marin, 13% pour les activités portuaires et 11% pour les infrastructures maritimes, sans oublier 1% pour l'aquaculture.Cette rencontre était pilotée par Raffik Moualek, directeur des études auprès de la direction générale de la pêche et de l'aquaculture au niveau du ministère de l'Agriculture, du Développement Rural et de la Pêche (Madrp), aux côtés duquel se trouvait Frédérick Herpers, expert de l'UE.
Au cours de cette rencontre, le représentant de la wilaya de Chlef a signalé l'ouverture, l'an prochain à Ténés d'un nouvel Institut des sciences de la mer.
Il va sans dire que cette stratégie vise à accroître la valeur ajoutée, créer des emplois, développer de nouveaux secteurs, valoriser et développer la synergie actuelle tout en prenant en compte la durabilité des ressources marines et côtières, en veillant à la promotion de la pêche traditionnelle.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré