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Gaïd Salah a mis en garde contre leurs objectifs «ambigus »

Les «seigneurs» de la crise

« Il est évident que la clé la plus importante est précisément la voie du dialogue entre tous les acteurs sérieux et sincères », a souligné le chef d’état-major.

L’Algérie doit sortir impérativement de l’imbroglio politique dans lequel elle s’est retrouvée suite à la démission de l’ex-président de la République. L’annulation de la présidentielle fixée pour le 4 juillet a exacerbé cette crise que traverse le pays. Ses conséquences sur le plan politique, ses répercussions sur un secteur économique déjà à la peine depuis la dégringolade des prix du pétrole sont potentiellement désastreuses. L’armée nationale populaire, incontestable rempart de la République, garante de la préservation de ses institutions y porte un regard attentif et fait part de ses préoccupations qu’elle a en partage avec son peuple. L’opportunité lui a été donnée pour le clamer haut et fort, tout en soulignant que le pays reste debout malgré l’étape difficile et cruciale qu’il traverse. « En dépit de la crise que traverse notre pays aujourd’hui, l’Etat algérien, à travers ses différentes institutions, a su préserver toutes ses capacités de gestion, sa notoriété et ses différentes activités, comme il a pu maintenir son capital relationnel avec ses partenaires étrangers, grâce à ses fidèles enfants occupant les différents postes d’activité et fonctions », a fait remarquer le chef d’état-major dans son discours prononcé, hier, devant les cadres de la 3ème Région militaire (Béchar).
La question de sortie de crise était inévitable. Le vice-ministre de la Défense s’est lancé dans un véritable plaidoyer en faveur du peuple et de sa Constitution pour faire la démonstration du lien puissant qui les unit. «Le peuple qui a plébiscité sa Constitution est le plus apte à préserver la Loi fondamentale de son pays et ses dispositions et à s’y conformer. Aussi, il est impensable de procéder au nom du peuple, à la destruction de la réalisation du peuple algérien, qui est la Loi fondamentale, soit la Constitution», a indiqué Gaïd Salah qui a mis en garde ceux qui seraient animés de l’intention de l’altérer ou de la briser. Quelle conséquence pourrait engendrer une telle démarche ? «Ceux qui prétendent, par ignorance ou arrogance et entêtement, ou animés par des intentions aux objectifs ambigus, oui ambigus, que le pouvoir du peuple est au-dessus de la Constitution et au-dessus de tous- et c’est une vérité utilisée à tort - car ils tentent sciemment d’outrepasser, voire geler, l’application des dispositions de la Constitution, réalisent-ils que cela signifie la suppression de toutes les institutions de l’Etat et s’engouffrer dans un tunnel obscur dénommé le vide constitutionnel ?» a assuré sous forme d’interrogation le vice-ministre de la Défense qui a de nouveau mis en exergue le dialogue pour parvenir à l’organisation d’une élection présidentielle sans trop tarder. «Il est évident que la clé la plus importante est précisément la voie du dialogue entre tous les acteurs sérieux et sincères», déclarera le chef d’état-major lors de son intervention avant de puissamment souligner le rôle fédérateur de la Loi fondamentale qui constitue le socle de la nation algérienne. «La Constitution algérienne est le giron du peuple et son rempart imprenable; elle est le fédérateur des composantes de son identité nationale et des solides constantes qui n’ont nul besoin de quelque forme que ce soit de révision ou de changement» a fait observer le chef d’état-major de l’Armée nationale populaire qui n’émet aucun doute sur le lien inaltérable qui unit l’Armée nationale et son peuple. Une armée dont la préoccupation majeure demeure la défense de l’intégrité territoriale et la sécurité des citoyens. Une situation dont ont profité certains responsables du pays, qui ont eu à gérer les affaires du pays pour vider les caisses de l’Etat et le plonger dans une crise financière aux relents dévastateurs. Gaïd Salah les a à nouveau pointés du doigt. « En ce moment précis où l’Armée nationale populaire travaillait avec responsabilité, abnégation et désintéressement, certaines personnes dénuées de conscience et de scrupules, planifiaient avec ruse la manière d’usurper les deniers publics, soit l’argent du peuple algérien », a indiqué le vice-ministre de la Défense. 

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