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En raison de la pandémie

Les saisons touristiques compromises

De mémoire d’historiens, jamais le tourisme n’a connu pareille détresse.

On le savait depuis toujours fragile, vulnérable aux événements extérieurs, qu’ils soient naturels, socio-politiques ou sanitaires. Mais les effets qu’il subit, ces temps-ci, du fait de la pandémie du coronavirus, dépassent l’entendement, dépassent les prévisions les plus pessimistes. Le tourisme est frappé de plein fouet et les conséquences sont absolument dramatiques.
Plus de 110 pays sont touchés. Des milliards de personnes menacées. Sur l’ensemble de la chaine touristique, les experts estiment les pertes à quelque 100 milliards de dollars. Là où est passé ce satané virus, il reste une image de désolation, une image apocalyptique. Qu’il soit d’origine faunistique ou produit de recherches humaines, il aura eu raison des velléités de voyages des citoyens du monde. La terreur, la mort ont été son lot.
Le tourisme représente 10% du PIB et 10% des emplois à l’échelle mondiale. Des pertes financières considérables, des touristes en rade, par milliers, dans les ports et aéroports du monde, aux frontières terrestres des pays ; des hôtels, restaurants, bars, désertés, des frontières fermées. L’essentiel de ce pourquoi les hommes et les femmes travaillent à savoir le voyage, le tourisme, les loisirs, est mis, pour un temps, en veilleuse. Le monde s’est cloisonné. Les liaisons, maritimes, aériennes, terrestres entre les pays se sont, sans préavis, interrompues. Retour vers soi. Le confinement chez soi, dans son pays. Le confinement, le maître mot, est l’acte majeur pour résister, faire face aux ravages générés par ce mal. Nul ne sait pour combien de temps. Nul ne sait ce que l’avenir nous réserve. Les conséquences en Algérie sont tout aussi terribles. Ravageuses. Tous les établissements hôteliers, centres thermaux et de thalassothérapie, ferment leurs portes, se transformant pour certains, en centre d’accueil des victimes du coronavirus. Les personnels sont réduits ou mis en congé exceptionnel. L’activité est au ralenti quand elle n’est pas tout simplement à l’arrêt.
Les agences de voyages, pour leur part, sont meurtries. Touchées de plein fouet. Aucune agence n’échappe aux conséquences désastreuses du coronavirus. Qu’elles soient spécialisées dans les voyages religieux vers les Lieux saints de l’islam, qu’elles fassent de l’outgoing ou du réceptif international, que la billetterie constitue l’essentiel de leurs activités, qu’elles soient du nord ou du sud, toutes sont à l’arrêt.
La saison estivale est compromise pour peu que la situation perdure encore un mois ou deux. La situation était, du reste, déjà peu florissante. Cette pandémie les achèvera. La saison saharienne subira le même sort si la situation n’évolue pas positivement, car c’est au printemps qu’elle se prépare, que les programmes et les tarifs arrêtés et les contrats conclus.
Nombreuses sont les agences qui expriment leur désarroi. Elles font appel, impuissantes qu’elles sont devant cette situation, aux pouvoirs publics. De ces derniers, il est attendu un soutien, en coordination avec les corporations qui les représentent, pour leur permettre de survivre devant cet arrêt brutal des activités pour leur éviter la faillite. Cette aide est davantage attendue par les agences dont le réceptif international est l’essentiel de leurs activités et qui sont plus impactées que les autres. Cela pourrait se matérialiser, entre autres, par une suspension temporaire du paiement des charges fiscales et parafiscales et la mise en place d’un fonds de soutien pour les agences les plus pénalisées.Le tourisme vit l’un des pires moments de son histoire. Pour une fois dans son histoire, il isole et sépare les citoyens du monde au lieu de les rassembler.
En attendant, seule la résilience collective sera l’alternative pour mieux rebondir et mieux se retrouver. Les collectifs commerciaux auront fort à faire pour l’anticipation et la préparation de plans de communication et de webmarketing pour être prêt à se lancer dans la reconquête des espaces de marchés perdus dès que ce mal majeur, le Covid-19, sera anéanti.

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