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Impact du Covid-19 sur le tourisme en Algérie

Les professionnels du tourisme appréhendent la catastrophe

Les milliers de professionnels du tourisme en Algérie ne se font pas d'illusion. Le secteur sera mis entre parenthèses pour cette année 2020.

Tout en estimant que «l'avant-saison est fichue», les professionnels du tourisme, hôteliers et restaurateurs, entre autres activités dans le pays, espèrent encore qu'il n'y aura pas trop de casse, mais sans trop d'illusion. En tous cas c'est ce qui semble s'annoncer pour les jours à venir. Car depuis la pandémie du coronavirus et la décision de confinement, rien ne présage une saison estivale de coutume, encore moins à un tourisme très dynamique. À commencer par les vacances du printemps, qui marquent traditionnellement le début de la saison. Ces vacances déjà perdues, donnaient habituellement un avant-goût à lavant-saison d'été. Ce qui n'est pas le cas pour cette année où la pandémie du Covid-19, oblige le confinement, pour éviter la propagation de l'épidémie. Si les écoliers ont vu passer, sous le nez, les vacances du printemps, dans les milieux de l'hôtellerie, on ne se cache pas derrière son petit doigt. La plupart des hôtels et restaurants et autres commerces sont fermés. Jusqu'à présent, personne ne connaît la date de sortie de crise. La situation semble s'acheminer vers un confinement national, dont on ignore la durée. En somme, l'expression «saison morte» n'avait plus été prononcée en Algérie depuis l'avènement de la décennie noire, il y a 20 ans. Et Pourtant, elle ne s'impose ces jours-ci avec les rideaux des commerces baissés, les lumières éteintes, les rues et les cités désertées. Cela fait plus de 15 jours que la moitié des villes du pays, offrent un décor mort. Un constat effrayant pour les professionnels du tourisme, qui retiennent leur souffle. Situation retenue à l'actif des conséquences de la crise sanitaire liée à l'épidémie du Covid-19. Une pandémie qui ne manquera sans doute pas, d'occasionner une situation catastrophique. Celle-ci qui va se chiffrer à plusieurs millions de dinars de pertes, pour les hôtels, notamment avec, l'annulation des fêtes, séminaires et autres rencontres d'affaires (tourisme d'affaires). Même si les professionnels du secteur vont tenter de limiter la casse, le tourisme restera excessivement touché. Idem pour les restaurants et autres activités touristiques, ils sont complètement à l'arrêt. Cela génère beaucoup de chômage partiel car, tout le monde ne peut pas faire de télétravail. La situation est aussi délicate que catastrophique pour les agences de voyages. Celles-ci dont l'activité est totalement à l'arrêt, de par la fermeture des frontières terrestres et aériennes. Ces agences de voyages qui, en pareille période tournent à plein régime, avec les départs en terre sainte pour la Omra et les voyages vers la Turquie, Dubaï et l'Espagne surtout. En cette période de crise sanitaire, les gérants des agences de voyages à travers le pays, n'ont qu'à ce croiser les doigts, pour que la pandémie ne dure pas aussi longtemps. Même si l'impact du Covid-19 sur le tourisme et ses dérivées, ne peut être évité, cela n'empêchera sûrement pas, ces professionnels de réfléchir aux conséquences de la reprise de l'activité touristique à l'issue de cette crise. Ladite reprise sera sûrement en pleine saison estivale, mais différente des précédentes. La clientèle reviendra peu à peu. Puisqu' il faudra un certain temps avant que les échanges entre les agences de voyages nationales et étrangères ne puissent reprendre. Situation devant permettre au tourisme national de trouver sa place, au sein des nantis des voyages. Mais surtout amortir les dégâts occasionnés par le Covid-19, aux structures hôtelières dans le pays. Conclusion sine qua none, pour le schéma classique du secteur, qui va immanquablement évoluer. Notons que l'Algérie a la chance d'avoir un fort potentiel estival et touristique, avec la mer et le soleil qui vont être un facteur d'attractivité dès la reprise. Pour l'heure, nul ne sait quand interviendra la reprise, ni comment les choses vont évoluer, mais cala n'empêche pas le processus d'organiser la sortie de crise.

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