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Oum Ghelaz-Oued Tlélat

Les poissons meurent à petit feu

«Les déchets industriels constituent les principales causes de la dégradation du cadre de vie dudit lac», explique t-on.

L'alerte maximale est tirée. «La mort continue à sévir dans le lac Oum Ghelaz, dans la localité de Oued Tlélat, emportant, en masse, des centaines de poissons et des dizaines d'oiseaux d'eau. Après la catastrophe enregistrée l'année dernière, ce phénomène est, pour la deuxième fois, revenu ces jours-ci faisant d'importants ravages en emportant deux espèces trouvant généralement refuge, sécurité et source de leur aliment dans ce lac tant prisé par plusieurs espèces de poissons et d'oiseaux.
La direction de l'environnement de la wilaya d'Oran semble avoir identifié la source de ce mal récurrent. Dans le tas, l'on avance qu'en plus du stress hydrique et le manque d'oxygène dans ledit lac, la pollution constitue la raison principale du trépas de ces poissons retrouvés, plus d'une fois, flottant à la surface du lac.
«Les analyses effectuées ont révélé la présence de métaux lourds», a-t-on expliqué soulignant que «les déchets industriels sont les principales causes de la dégradation du cadre de vie dudit lac». Ce phénomène, la mort des poissons et des oiseaux marins, a sévi deux fois durant l'été de l'année en cours, d'où les inquiétudes des spécialistes ayant sonné l'alarme dès que ce fléau est apparu l'année dernière, ces derniers ont, souvenons-nous en, fait état d'une pollution sans précédent du lac, en raison, souligne-t-on, du.stress hydrique, provoqué également par la baisse du niveau d'eau. Ayant tenu compte de cette catastrophe, des cadres de la direction de l'environnement ont peaufiné leurs rapports détaillés qu'ils ont transmis aux responsables hiérarchiques, wilaya et ministère, le but recherché étant de prendre les mesures s'imposant en remédiant à cette situation «Celle-ci, risquant de s'inscrire dans la durée, est à sa deuxième année sans qu'aucune solution ne voie le jour», déplore-t-on. L'industrialisation sauvage menée dans le cadre de plusieurs dispositifs mis en place visant la redynamisation de la Pme-Pmi, plusieurs unités sont rentrées en production sans pour autant juger utile de prendre en compte la question relative à la protection de l'environnement, ni la prise en charge des rejets de ces unités polluantes. Cela survient alors que la réglementation est, dans l'ensemble de ses aliénas, explicite, notamment en ce qui concerne les dispositions à prendre dans le cadre de la valorisation de ce milieu regroupant plusieurs espèces vivantes. Sinon, comment interpréter le fait irréfutablement relevé de l'existence de l'activité de plusieurs manufactures hautement polluantes un peu partout dans plusieurs zones industrielles? Nombreuses sont celles qui déversent leurs eaux dans des réseaux d'assainissement connectes à des canaux d'évacuation urbains, d'autres rejettent leurs déchets dans la nature apportant de sérieuses atteintes à la nappe phréatique, en plus de l'absence des filtres imposés par la réglementation pour les unités dégageant des fumées pestilentielles. Et ce n'est pas tout.
Le recouvrement des taxes environnementales est très faible. En attendant, seules les ménages s'acquittent des frais de leurs rejets, cette quote-part est contenue dans les factures de consommation d'eau.

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