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La loi de finances 2020 ne répond pas à leurs attentes

Les patrons se sentent à l’étroit

En dépit des avantages de la loi de finances en cours, l’élaboration d’un texte complémentaire s’avère obligatoire.

Les avis convergent quant aux limites de la loi de finances (LF) 2020, d’où la nécessité d’une loi complémentaire et des textes d’application. C’est ce qui ressort de la journée d’information organisée, hier, par la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (Caci).
En effet, le président de la Caci, Abdelkader Gouri, reproche aux concepteurs de cette loi le fait de « ne pas avoir associé la Chambre et à travers elle les opérateurs économiques répartis sur les 48 wilayas et présents dans toutes les filières économiques. Cette manière de faire mène forcément à des erreurs qui doivent être corrigées par une loi complémentaire». Il considère, toutefois, que «les principaux avantages de cette loi sont la limite de l’application de la règle des 51/49% qui va rendre le partenariat entre les opérateurs algériens et étrangers plus facile, ainsi que l’introduction de la loi sur la fortune».
Présentant le volet fiscal de loi de finances pour l’exercice en cours, Kamel Touati, directeur de la législation et la réglementation à la direction générale des impôts (DGI), a relevé le fait que « l’exonération accordée aux start-up concernant l’impôt sur le bénéfice des sociétés et la taxe sur la valeur ajoutée doivent être définies dans des textes d’application à promulguer prochainement». Un autre responsable à la même institution a fait part de «la difficulté d’application de l’impôt sur la fortune, dans la mesure où il va falloir disposer d’un fichier national sur le patrimoine de toute personne physique et morale. Le fichier en question est encore en projet au niveau de la DGI et sa réalisation nécessite temps et moyens », a-t-il précisé.
Prenant la parole, Mouloud Khaled, directeur financier à l’entreprise Esmr, spécialisée dans le transformation du plastique, a évoqué « la sur-taxation des entreprises qui produisent déjà et créent des emplois et de la richesse (impôts, charges patronales…), au moment où les nouvelles petites entreprises bénéficient d’exonération totale, ce qui est une concurrence déloyale ». D’autres opérateurs économiques ont expliqué « la non-déclaration fiscale et le commerce informel par la fiscalité excessive de notre législation», en appelant à sa révision.

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