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La saison estivale sera-t-elle sauvée à Béjaïa?

Les opérateurs sont optimistes

L'annonce de la réouverture progressive des plages et des lieux de détente n'a pas laissé de marbre les opérateurs économiques de Béjaïa.

Le sujet était, hier, sur toutes les lèvres. Les opérateurs économiques ainsi que les citoyens ont salué la décision prise par le président de la République de par ce qu'elle peut induire comme retombées économiques sur la région et ses habitants, plus particulièrement des régions côtières qui, en pareille circonstance font le plein. S'agissant d'une saison de plein emploi, les exploitants de l'hôtellerie, de la restauration, des agences de voyages et globalement des commerces des villes côtières reprennent espoir. Celui-ci renaît pour faire le plein et couvrir un tant soit peu le vide sidéral induit par la crise sanitaire.
Alors que les conditions ne sont pas encore fixées sur la manière de cette réouverture, les réservations pleuvent déjà chez les hôteliers qui, dans leur ensemble, ont confirmé, hier, avoir reçu de nombreux appels pour des réservations.
« Il est vrai que l'annonce a provoqué un grand espoir chez nous autant que chez nos clients qui nous ont déjà contactés pour réserver leurs séjours mais il faudra attendre de connaître les conditions et le protocole qui encadrera cette reprise pour mieux se fixer», a indiqué Khoudir Arroudj, propriétaire de l'hôtel Syphax à Tichy.
Les autorités et les opérateurs du secteur sont dans l'attente de connaître le protocole. Certains opérateurs s'engagent déjà à organiser l'activité dans le strict respect de la distanciation sociale et des mesures sanitaires. « Nous pouvons reprendre du service dans ces conditions», estime le directeur du complexe touristique, Saf Saf situé dans la commune de Souk El Tenine, précisant: «Si les clients viennent chez nous en famille c'est pour décompresser et non pas dormir et manger, quant à éviter la propagation du nouveau coronavirus (Covid-19), notamment durant la saison estivale, il s'agit d'une préoccupation commune de laquelle nous ne pouvons nous défaire.»
Période de villégiature, la saison estivale ne peut avoir lieu sans les commodités qui font d'elle l'exception. Pour Khoudir Arroudj, le patron du complexe Syphax à Tichy, où séjournent depuis quelques jours une cinquantaine de familles rapatriées de France
«il est possible de reprendre l'activité tout en respectant les gestes barrières contre le coronavirus maintenant que les pouvoirs publics lâchent du lest en matière d'activité et de détente. «Il est possible de respecter un protocole sanitaire pour nous protéger et protéger notre clientèle. Nous allons à cet effet, mobiliser notre personnel dans le sens du respect de la distanciation, des mesures d'hygiène liées à la pandémie», déclare-t-il.
D'autres opérateurs hôteliers, restaurateurs et agences de voyages, insistent également sur la levée du confinement partiel ou tout au moins son élargissement au-delà de 20 h.
Tout comme il est souhaité la levée de l'interdiction de circulation entre les wilayas. Sans ses mesures d'accompagnement, la réouverture progressive annoncée serait sans effet sur la saison estivale.
«La réouverture des plages et des lieux publics à elle seule ne suffit pas si elle n'est pas accompagnée de meures de levée du confinement partiel tels la plage horaire et les déplacements entre les wilayas», soutient Aloui, de l'Auberge des sources.
Globalement, les opérateurs, les agents de voyage et les autorités se disent prêts à s'aligner sur les décisions des pouvoirs publics en matière de précautions sanitaires destinées aux établissements hôteliers, agences touristiques et autres tour-opérateurs, en prévision de la période de post-confinement, pour la relance de l'activité touristique dans des conditions sanitaires sûres. L'espoir renaît.

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