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Vingt-huit ministres font leur entrée dans l’Exécutif

Les nouveaux visages du gouvernement Djerad

Une partie des nouveaux adjoints du Premier ministre Abdelaziz Djerad étaient des cadres du secteur à la tête duquel ils viennent d’être promus, une autre partie est composée de personnalités connues par le grand public pour leurs interventions fréquentes sur les médias.

Dans le premier gouvernement sous l’ère Tebboune, annoncé jeudi dernier les nouveaux visages qui font leur entrée sont nombreux. Le président de la République avait promis des surprises en ce qui concerne la composante de ce gouvernement lors de sa première conférence de presse, animée juste après l’annonce des résultats de la présidentielle du 12 décembre dernier. Il avait parlé de compétences, de rajeunissement et de forte présence des femmes. Pour les femmes, Tebboune n’a nommé que cinq sur un total de 39 membres du nouveau gouvernement. Mais pour la jeunesse, fait inédit, l’Algérie a pour la première fois un ministre âgé de 26 ans. En ce qui concerne la compétence et à voir les «bagages» de chaque ministre, il faut reconnaître que le président a tenu parole. Dans ce gouvernement de 39 membres qui compte sept ministres délégués et quatre secrétaires d’État, outre la dizaine de ministres qui ont été maintenus à leurs postes, une partie des nouveaux adjoints du Premier ministre Abdelaziz Djerad étaient des cadres du secteur à la tête duquel ils viennent d’être promus, une autre partie est composée de personnalités connues par le grand public pour leurs interventions fréquentes sur les médias. Brahim Boumzar, nommé ministre de la Poste et des Télécommunications, fait partie de la première catégorie. C’est aussi le cas de Kamel Nasri, l’ancien directeur du logement au ministère de l’Habitat qui vient de remplacer l’ancien ministre Kamel Beldjoud, nommé ministre de l’Intérieur. L’ex-directeur de la régulation et de la réglementation des activités au ministère du Commerce, Aissa Bekkai est désormais le nouveau ministre délégué chargé du commerce extérieur. A la tête du ministère du Commerce, le président a élu un expert en économie, le professeur Kamel Rezig. Pour les ressources en eau, l’agriculture ou encore le travail, l’emploi et la sécurité sociale, le choix a aussi porté sur des cadres de ces secteurs. Arezki Berraki, le ministre des Ressources en eau est le désormais ex-directeur de l’Anbt (Agence nationale des barrages et transferts) alors que le professeur Foued Chehat, le nouveau ministre délégué chargé de l’Agriculture saharienne et des montagnes, un nouveau département créé dans le gouvernement Djerad, est docteur en agronomie, ancien directeur général de l’Institut national de la recherche agronomique en Algérie, enfin à la tête du ministère du Travail, on retrouve Ahmed Chawki Fouad Acheuk Youcef qui était directeur de la Casnos (la sécurité sociale des non-salariés). A la tête de la santé, c’est le professeur spécialiste en chirurgie orthopédique, Abderrahmane Benbouzid qui a été nommé.
Le nouveau gouvernement voit également l’entrée du professeur Chitour qui hérite du portefeuille de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, de l’économiste Ferhat Ait Ali qui prendra les rênes du département de l’industrie et de Ammar Belhimer, journaliste qui a également fait partie de l’Instance nationale de dialogue présidée par Karim Younès, à qui revient le département de la communication. Toujours dans le registre des nouveaux entrants au gouvernement, Mohamed Ouadjaout, un enseignant-chercheur en mathématiques à l’Ecole nationale polytechnique devra donner le «la» de la nouvelle politique à suivre au département de l’éducation. Parmi les cinq femmes qui ont fait leur entrée dans le gouvernement, on peut citer Houyem Friha, doyen de la faculté des sciences politiques à l’université d’Alger, nommée ministre de la Formation professionnelle ou encore Nassira Benharrats, la nouvelle ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, rectrice de l’université Mohamed Boudiaf d’Oran. La remplaçante de Hassane Rabhi au poste de ministre de la Culture, Malika Bendouda, est aussi une enseignante-chercheure à l’université d’Alger, membre du réseau international des femmes philosophes de l’Unesco. La nouveauté dans le gouvernement Djerad réside dans deux postes ministériels. Un secrétariat d’Etat chargé de l’Industrie cinématographique confié à l’acteur Bachir Youcef Sehaisi ainsi qu’un secrétariat d’Etat chargé de la Production culturelle confié au musicien Salim Dada. Elle réside aussi dans le secteur du sport qui a droit à deux ministres dont un chargé du sport d’élite. Il y a ainsi le nouveau ministre de la Jeunesse et des Sports qui est jeune énarque, Sid Ali Khaldi âgé de 32 ans et Noureddine Morceli, l’ancien champion olympique qui, lui, est nommé secrétaire d’Etat chargé du sport d’élite. Le nouveau ministère de la microentreprise, des Start-up et de l’Economie de la connaissance, qui vient de voir le jour, a été confié à Yassine Djeridane, l’ancien directeur du Centre de développement des technologies avancées.
Enfin, citons le plus jeune ministre dans le gouvernement Djerad qui n’est autre que Yacine Oualid nommé à 26 ans comme ministre délégué chargé des start-up. Un nouveau département que le jeune ministre aura la lourde tâche de booster.

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