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Discipline budgétaire, réformes judiciaire et bancaire et relance économique

Les nouveautés d’un plan

Dans son discours d’investiture, le président Tebboune a annoncé l’ouverture de plusieurs chantiers économiques et politiques.

Course contre la montre. Face à l’urgence des chantiers qui l’attendent et aux innombrables demandes sociales, le gouvernement presse les deux institutions législatives pour «libérer» son plan d’action. Il sera discuté ce matin au niveau de l’Assemblée populaire nationale et ce jusqu’à son adoption jeudi prochain avant d’atterrir au plus tard dimanche, au niveau du Sénat. Plusieurs nouveautés marquent ce plan d’action tant attendu pour un redémarrage économique effectif. A commencer d’abord par une rigueur budgétaire sans concession. Avec la chute des prix du baril et la fonte des réserves de change, le pays ne peut plus se permettre le luxe de gaspiller son argent. Désormais, l’Etat comptera parcimonieusement ses sous. Ainsi, il est prévu dans ce plan d’action de rétablir la «discipline et la rigueur budgétaires» qui se traduiront, à terme, par la consécration de la performance des dépenses selon les ressources financières disponibles. Ce n’est pas une simple formulation, mais le plan a prévu dans ce sens, d’instaurer un procédé de suivi et d’évaluation économique de toute mesure sollicitant le budget de l’Etat. Cette action sera rendue possible par la généralisation du système d’information et de gestion budgétaires à tous les départements ministériels. Une sorte de tableau de bord qui indiquera avec précision la trajectoire budgétaire pluriannuelle. Cette démarche rigoureuse touchera également l’épineux dossier des subventions. Il ne s’agit pas de les supprimer puisque le président tient à sauvegarder le caractère social de l’Etat, mais de les orienter de la manière la plus juste et efficace. Le gouvernement compte mettre en œuvre une réforme «graduelle et globale» des subventions. Il tient à un système «de ciblage des populations les plus vulnérables», selon le même plan d’action. Toujours en faveur des couches vulnérables, le plan prévoit la création durant l’année en cours d’une banque dédiée au financement de l’habitat. A cette banque s’ajoutera la création d’un fonds d’investissement des PME et des start-up, en plus du déploiement de certaines banques nationales à l’étranger, à travers l’ouverture d’agences. Pour ce faire, il va falloir réorganiser le système bancaire national totalement inadapté aussi bien pour le simple épargnant que pour les investisseurs potentiels. Dans le plan d’action, le gouvernement promet une «réforme bancaire importante», à travers notamment une large diffusion auprès de la clientèle des banques des instruments de paiement électronique, en vue de réduire les transactions en espèces.
Au plan politique, c’est incontestablement le chantier de la révision constitutionnelle qui occupe le haut du tableau. Tebboune a promis une révision profonde de la Loi fondamentale tout en souhaitant une adhésion massive des populations à ce projet qui dessinera la nouvelle République. Le docteur Mohamed Laâgab chargé de ce dossier, a affirmé, hier, que le projet de la nouvelle Constitution sera remis à tous les acteurs politiques et sociaux en vue de le discuter et de l’enrichir par des propositions. Il faut s’attendre donc à une réanimation de la scène politique, notamment en prévision de plusieurs mesures d’apaisement.

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