{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Le Hirak fait dans la sensibilisation

Les masques et les gels gratuits

Malgré tous les appels à la suspension des manifestations hebdomadaires contre le système, des «irréductibles manifestants» ont battu le pavé hier à Alger. Ce défilé en pleine panique et inquiétude liées à la propagation du coronavirus a offusqué tout le monde, y compris les adversaires et les partisans du Hirak. Il est à noter que la mobilisation a beaucou diminué par rapport aux mardis précédents.
Toutefois, des manifestants ont défilé à travers l'itinéraire habituel de la marche des étudiants (place des Martyrs-Grande Poste, en passant par la rue Larbi Ben M'hidi). Il est à signaler qu'un groupe d'étudiants a fait des pieds et des mains pour dissuader les manifestants qui voulaient marcher vaille que vaille, en vain. Bravant aveuglément le danger, ces derniers scandaient «Jibou la BRI, Jibou l'Corona» (ramenez la BRI et le coronavirus, on ne s'arrêtera pas). L'entêtement de ces manifestants est à contre-courant de l'unanimité de renoncer temporairement aux marches qui s'est dégagée sur la scène politique à la veille de ce 56ème mardi. Il faut rappeler que tous les partis, les acteurs politiques, des personnalités nationales, des activistes du Hirak ont exhorté les manifestants à suspendre provisoirement les marches pour éviter la propagation du Covid-19.
En tout état de cause, étudiants et citoyens ont relevé hier «l'inconscience» de ceux qui ont entrepris les attroupements et la marche. «La tâche des étudiants pour dissuader les manifestants de marcher ce mardi était difficile. Certains (une quarantaine) de manifestants têtus ont marché vers la Grande Poste», a témoigné un étudiant dans un tweet. L'entêtement de quelques marcheurs a suscité un tollé sur les réseaux sociaux. «Ceux qui font toujours le Hirak sont en train de défier une pandémie et non un système politique, c'est irresponsable et ridicule. Je me retiens très difficilement de les insulter», a écrit une internaute sur son tweet.
Pour certains, la santé publique relève de la responsabilité du pouvoir en place, rappelle-t-il. «La responsabilité de ce qui s'est passé hier et qui risque d'être réédité
vendredi prochain incombe entièrement aux autorités qui, durant plus d'un an, n'ont pas pu réglementer, protéger et organiser les manifestations, afin de rétablir la confiance entre l'État et les citoyens». M.B.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours