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Tizi Ouzou

Les marcheurs bravent le froid

De nombreux Tizi Ouziens sont descendus dans la rue, hier, malgré la pluie et le froid. Ils ont, ainsi, bravé les conditions climatiques pour venir en ville marcher en ce 38ème vendredi de mobilisation qui a débuté depuis le 22 février dernier. Les slogans brandis sont les mêmes que ceux de la dernière marche du 1er novembre dernier. Le refus de l’élection et celui des candidats étaient des slogans brandis par les marcheurs.
Aux environs de 13h, les allées et les rues grouillaient de monde. Des groupes de jeunes munis de drapeaux nationaux et d’étendards amazighs. Les jeunes arpentaient les routes menant vers le centre-ville en festoyant à leur manière. Le grand boulevard de l’université était déjà plein à cette heure de la journée. Des gens, toutes catégories confondues, hommes, femmes, enfants et vieux arrivaient des communes voisines pour prendre part à la marche du 38ème vendredi.
A 14h, la place du stade du 1er-Novembre était déjà pleine de monde. Les carrés se formaient pour entamer la marche qui les mènera jusqu’à la place de l’Olivier ou la place de la Bougie comme aiment l’appeler les gens dans la wilaya de Tizi Ouzou. Ainsi, les premiers marcheurs commençaient à s’ébranler empruntant l’avenue de l’hôpital. Les chants et les slogans rappelaient les principales revendications du Hirak. Toutefois, cette semaine, les marcheurs se sont surtout focalisés sur deux points qui agitent l’actualité, l’élection présidentielle et la loi sur les hydrocarbures. D’autres slogans étaient dirigés contre les candidats qui en ont eu pour leur grade durant toute la procession. Parallèlement, un autre point à été à l’ordre du jour de cette marche du 38ème vendredi, à savoir la loi sur les hydrocarbures. Les marcheurs ont longuement rappelé le refus de ce projet de loi l’assimilant à un bradage des ressources qui doivent normalement revenir aux prochaines générations. Mais, malgré l’actualité qui met en évidence ces deux points précis, les marcheurs n’ont, pas pour autant, oublié les détenus d’opinion. «Libérez les détenus. Libérez Bouregaâ» scandaient-ils tout le long de l’avenue principale de la ville des Genêts. Les noms des détenus, ceux du drapeau amazigh, ont été rappelés un par un par les carrés. A l’arrivée, place de l’Olivier, la fête était à son comble. Ce qui retient l’attention, ce sont justement les carrés dans toutes les couleurs, formés par les femmes. Les chants des vieilles femmes sous la pluie donnaient la chair de poule, après, une longue pose, sur la place, les marcheurs se sont dispersés toujours sous les chants, dans une atmosphère festive.

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