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Annaba

Les manifestants confiants et rassurés

Néanmoins, cela ne devrait en aucun cas, leur faire oublier l’objectif du mouvement populaire, le départ des « B » restants. Pour bon nombre de Hirakistes, les poursuites judiciaires contre les symboles du pourrissement, sont du ressort de la justice. «Ce n’est pas à nous de demander des comptes à ceux qui ont pillé le pays durant 20 ans », nous dira cette fonctionnaire. Selon elle, tous les corrompus, doivent rendre des comptes. «Lazem Yethesbou, le Hirak a libéré la justice, elle doit faire son travail», a expliqué notre interlocutrice. Pour le reste, nous dira un autre manifestant, «certes, c’est une satisfaction, mais le Hirak va continuer ‘’Rihlat échita wa saif’’, jusqu’au départ des figures du système». En dépit de tous les acquis, les Annabis sont intransigeants, quant à la tenue de la conférence nationale et le dialogue. «Cela ne peut se faire qu’après le départ des « B » et l’arrivée des Aat, C’est le fils d’El Emir Abdelkader qui l’a dit, a lancé Chetab Nachida. Il s’agit a expliqué la femme qui a tenu à dévoiler son identité, « El Akal, El Ilm et El Aadala (la sagesse, le savoir et la justice». Ces propos et bien d’autres recueillis ici et là, au sein des manifestants dont la détermination n’a pas diminué d’un iota et n’est pas près de l’être, notamment avec le soutien de l’institution militaire, dont les promesses ont été tenues. Un soutien qui a donné au Hirak, plus d’assurance, pour décrocher le changement profond. Le démantèlement d’el issaba n’aurait pu se faire sans l’institution militaire. «Le premier qui a parlé de cette issaba, c’est Gaïd Salah. Qu’on le veuille ou pas, c’est grâce à notre armée que le Hirak, depuis son évènement le 22 février a réalisé tous ses acquis», a expliqué, un sexagénaire. «Tout ce que l’armée a promis a été réalisé, l’institution militaire va continuer à garantir la continuité et l’accompagnement du Hirak. Elle s’est engagée à ce qu’aucune goutte de sang ne soit versée et nous avons amplement confiance en notre armée», a rétorqué un autre hirakiste. Cet acte XVII de la révolution « vendrediste » est intervenu, au lendemain d’une série de mise en détention de plusieurs ex-hauts responsables, ministres et hommes d’affaire. Un contexte au cours duquel, l’élite, la classe et partis politiques œuvrent pour, une concertation consensuelle, devant dénouer la crise prévalant dans le pays.

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