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Aïn zaouïa et fréha à Tizi Ouzou

Les mairies fermées par les citoyens

La wilaya de Tizi Ouzou a vécu une journée mouvementée, hier, dimanche, suite à l’observation de pas moins de cinq actions de protestation dans les quatre coins de la région.

Ainsi, les sièges des Assemblées populaires communales de Fréha et Aïn Zaouia ont été fermés par les citoyens de ces localités, les enseignants de l'université Mouloud-Mammeri ont observé un rassemblement de protestation, les habitants de la commune de Timizart ont fermé les vannes du château d'eau principal qui alimente quatre communes du nord de la wilaya alors que les travailleurs du centre de formation de Ouacif ont observé une journée de grève. Dans la région de Aïn Zaouia (daïra de Drâa El Mizan), ce sont les habitants de plusieurs villages qui ont fermé le siège de leur mairie en guise de protestation contre la persistance du problème de la pénurie d'eau potable qui se pose avec acuité dans la majorité des villages de cette commune. La situation a empiré ces derniers jours. Malgré plusieurs interpellations des autorités concernées et de nombreuses rencontres, le problème n'a pas pu trouver de solution pouvant mettre fin au calvaire des citoyens. Les choses ont empiré avec l'arrêt de l'exploitation de six forages d'eau dans la rivière du Sébaou alimentant les localités de Draâ El Mizan, Ait Yahia Moussa et Ait Aïssa Mimoun et ce, à cause de la baisse de la pluviométrie depuis le début de l'année en cours. C'est le même problème, celui de la pénurie d'eau potable, qui a poussé les habitants d'Abizar, le plus grand village de la commune de Timizart dans la daïra de Ouaguenoun, à observer, également hier, une action de protestation. Les habitants d'Abizar ont en effet procédé à la fermeture de la vanne du château d'eau qui alimente toutes les localités du flanc nord de la wilaya de Tizi Ouzou dont les villages des communes de Tigzirt, Iflissen, Azeffoun et Aghribs. Selon les protestataires, ils font face à ce problème de manque d'eau depuis plusieurs mois et c'est suite à l'absence de prise en charge de ce problème qu'ils ont décidé de passer à l'action. Par ailleurs, Fréha était une ville morte hier suite à l'observation d'une grève suivie par tous les commerçants. Ces derniers ont en outre procédé à la fermeture du siège de la mairie où ils ont observé un rassemblement. A travers ces actions de protestation, les concernés entendent exiger des responsables de l'Assemblée populaire communale (APC) la mise en oeuvre immédiate du nouveau plan de circulation. Les protestataires expliquent qu'une «anarchie totale» règne actuellement dans la ville de Fréha à cause de l'absence d'un plan de circulation digne de ce nom. Ce qui n'est pas sans perturber l'activité commerciale dans une ville qui grouille de monde quotidiennement. En outre, les enseignants de l'université «Mouloud-Mammeri» ont observé, hier, une action de protestation. Les concernés dénoncent les retards répétitifs mis dans le versement de leurs salaires et des primes. Ils revendiquent la prise en charge de leurs revendications socio-professionnelles dont l'amélioration des conditions de travail «déplorables», selon eux. Enfin et toujours au volet des actions de protestation ayant ponctué la première journée de la semaine, hier, dans la wilaya de Tizi Ouzou, une grève a paralysé le centre de formation et d'apprentissage de la localité de Ouacif. Les travailleurs déplorent l'absence de prise en charge de leurs revendications professionnelles maintes fois exprimées et non satisfaites à ce jour. La grève dans ce centre de formation devait se limiter à la journée d'hier et la reprise est préconisée pour aujourd'hui, a-t-on appris.

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