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Hommage aux militaires martyrs du devoir

Les Héros ne meurent jamais

Des yeux de chaque Algérien souverain, des larmes ont coulé à flots

Quel bel hommage que celui rendu aux martyrs du devoir tombés au champ d’honneur mercredi matin à Damous! Un matin où ces visages angéliques, ces sourires célestes et ces regards profonds s’en iront a jamais emportant l’élan des espoirs d’une maman qui attendait le retour de son enfant, d’un père qui pleure l’absence de son fils durant de longues nuits, d’une sœur ou frère qui espéraient savourer les aventures de leur héros, d’une épouse et d’un fils qui souhaitaient entendre la voix de leur époux et père résonner de nouveau dans cette maison si petite. Elle est désormais un château après le départ du brave en un court instant. Vous qui êtes là-haut et n’avez hésité à aucun moment quand le devoir vous a appelés à inonder la terre de votre sang pur, Farouk, Zoubir, Samir et bien d’autres, comment oublier votre sacrifice ? Comment ose- t- on fermer les yeux sur votre vaillance ? Par quel droit vous a t- on ôté la vie ? L’ingratitude et l’oubli sont les armes lâches de ceux qui ignorent tout de l’amour de la patrie de cette Algérie qui revendique encore du sang car on la veut et par tous les moyens on désire l’arracher à ses enfants. Lâche aussi est cet acte barbare, abject et traître de ces monstres qui ne connaissent point la foi, lâches sont ces sous-traitants de l’ennemi qui ne connaîtront point de repos. Vous êtes partis certes, vous avez laissé derrière vous larmes, chagrins et des âmes déchirées, un temps sombre et morose, un soleil qui brille, mais ne reflète que nostalgie. La vie ne sera point comme avant et dans les yeux de vos proches j’ai vu l’envie de vous revoir, vous toucher, vous embrasser et caresser. Les mots nous trahissent en ces moments pour vous dire combien cette nouvelle parvenue en ce mois de novembre, le mois de tous les sacrifices a bouleversé nos esprits. Des yeux de chaque Algérien souverain, des larmes ont coulé à flots. Dans cette tourmente pitoyable, on s’incline devant vos âmes innocentes et combien on se sent si petit et insignifiant face à votre loyauté. Merci de nous avoir permis de vivre en paix en offrant votre vie, merci de nous avoir protégés, merci pour le café qu’on prend chaque matin dans l’insouciance, merci et que votre repos soit si tendre et doux que vos âmes. Seuls les héros s’en vont aussi dignement. On vénérera chaque lieu et terre par oû vous êtes passés.

De Quoi j'me Mêle

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