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L’acte II de la plénière relative au PLF 2020 à l’APN

Les fantômes du Parlement

Le gouvernement s’attend à une détérioration des réserves de changes, autour de 51,6 milliards de dollars à la fin du mois de décembre 2020.

L’acte II de la plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN) n’a pas été aussi «tumultueux » ni houleux comme c’était le cas pour avant-hier. Le projet de loi relatif aux hydrocarbures avait provoqué des réactions et des controversées. Le débat d’hier, par contre, n’était pas aussi chaud ni animé. Pis encore, l’auguste assemblée a eu à débattre le projet de loi relatif à la loi de finances 2020 dans une atmosphère morne, lugubre, voire un climat de cimetière.
La coupole de l’hémicycle ressemblait à une maison de fantômes, l’absence manifeste et criarde de « représentants » du peuple se faisait gravement sentir. Même les pavillons et les allées de la chambre basse ne manifestaient pas une ambiance habituelle lors des débats sur des projets de lois soumis à l’adoption comme à l’accoutumée. Alors qu’il s’agit d’un projet de loi stratégique qui détermine toute une gestion inhérente au Trésor public et ses dépenses sous toutes les formes qui affectent les segments de l’Etat et de la société.
Pour ainsi dire, l’hémicycle présentait une posture honteuse et désolante qui montre on ne peut mieux que l’institution législative s’est transformée en une loque pour ne pas dire une structure de pacotille ternie par l’image d’irresponsabilité de ceux qui sont censés la représenter et de lui donner de l’étoffe.
C’est dans cette atmosphère lugubre que le ministre des Finances, Mohamed Loukal s’est livré à un discours expliquant les motivations qui ont présidé aux destinées de ce nouveau projet de loi de finances avec quelques amendements. Dans ce registre, Loukal a expliqué que «la préparation du projet de loi de finances de 2020 s’est faite dans un contexte économique et financier très délicat et difficile que traverse le pays. Ce contexte est caractérisé par la fluctuation des prix du pétrole qui influent sur la situation socio-économique du pays. C’est pour cette raison qu’il soutenir l’approche qui consiste à diversifier les sources de financement en dehors des hydrocarbures», a-t-il souligné.
Lors de son allocution, le ministre des Finances, Mohamed Loukal, avait rappelé à l’adresse des députés présents à la plénière «la nécessité de revoir le système fiscal en le réformant dans le but de mettre en place un système de financement des dépenses publiques en mesure d’accompagner la situation socio-économique que traverse le pays», a-t-il rappelé.
Mohamed Loukal avait abordé les points nodaux des amendements concernant la nouvelle loi, il s’agit de trois volets, à savoir le volet fiscal, le volet des dépenses publiques en réduisant les dépenses inhérentes à l’équipement à raison de 20% et l’impôt sur les biens au lieu de l’impôt sur la richesse et l’annulation de la règle des 51/49% dans tous les secteurs économiques excepté le secteur de l’énergie, comme quoi que les autres secteurs ne revêtent pas le caractère stratégique.
Dans le même sillage, le ministre des Finances avait rappelé que le projet de loi de finances 2020 «maintiendra les subventions sociales, même si le contexte économique et financier est dans état peu reluisant, cela relève de la politique constante de l’Etat», a-t-il indiqué.
Dans un autre registre, Mohamed Loukal avait signalé lors de son intervention à la plénière que « le gouvernement s’attend à la détérioration drastique des réserves de changes en atteignant le seuil de 51,6 milliards de dollars à la fin du mois de décembre 2020. C’est une bagatelle qui correspond à 12.4 mois couvrant les importations de marchandises et de services», a-t-il expliqué.
Cet aveu montre on ne peut mieux que l’année 2020 sera une année très dure pour les citoyens lambda qui vivent avec un salaire de la précarité.
Pour le ministre des finances, la solution réside dans «le recours à des réformes profondes le plus rapidement possible. C’est la seule manière pour éviter de puiser dans les réserves de changes», mais le ministre n’a pas expliqué comment opérer ces réformes et quelles sont les choix économiques et financiers à entreprendre pour enclencher lesdites réformes. Même si certains spécialistes et experts du domaine financier et économique font allusion au recours du gouvernement au Fonds monétaire international (FMI) pour financer les investissements.
L’absence drastique des députés, que ce soit ceux de l’opposition ou de la majorité, a fait saborder le débat et banaliser à telle enseigne que le reste des députés qui se comptent sur le bout des doigts s’investissaient dans des débats stériles comme c’est le cas pour certains députés du FLN où leur souci se limitait à la question de l’importation des voitures de moins de 3 ans et le plus pire dans tout ça , ils soutiennent la proposition d’importer des véhicules diesel sous prétexte qu’ils sont moins chers et à la portée du citoyen lambda. Quelle frénésie!!

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