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Salles des fêtes à Béjaïa

Les exploitants crient au secours

Le maintien de certaines activités commerciales et économiques fermées continue à susciter des réactions et des actions à Béjaïa. Chacun y va de sa manière.

Entre autres commerces qui sont restés fermés par la force de la loi, en lien avec la crise sanitaire, on trouve les salles des fêtes dont les propriétaires et les exploitants se sont invités récemment à la contestation de l'ordre établi. Si certains commerçants ont opté pour des rassemblements de protestation et autres actions musclées pour exiger leur droit à la réouverture, ceux des salles des fêtes se sont contentés d'une correspondance adressée aux autorités dans une tentative de les sensibiliser sur leur sort et attirer leur attention sur le marasme et la faillite qu'encourt l'activité économique qu'ils exercent. Regroupés en collectif, les gérants et exploitants des salles des fêtes de la wilaya de Béjaïa ont adressé une lettre d'interpellation aux autorités leur demandant d'intervenir pour dégager une solution qui mettrait fin à la situation désastreuse de leur activité depuis le début du confinement.
Tout en assurant que leurs établissements peuvent reprendre l'activité sans nuire à la santé publique, les gérants et exploitants des salles des fêtes s'appuient sur la même contradiction soulevée par les commerçants de boissons alcoolisées, en citant le fait que «la fermeture de nos établissements n'a pas empêché la tenue des fêtes dans les quartiers et villages dans des conditions de confinement et de promiscuité favorables à la propagation rapide du virus Covid-19» avant de stigmatiser encore le silence des autorités sur ces espaces ouverts qui offrent l'opportunité d'intervenir pour assister et surveiller à tout moment le respect des protocoles sanitaires officiels. En d'autres termes, puisque de toute façon les fêtes se tiennent régulièrement, pourquoi ne pas permettre leur tenue dans des salles appropriées.
Pour convaincre, les patrons des salles des fêtes, dont certaines sont loin d'obéir à la réglementation en vigueur, évoquent «le lourd investissement consenti dans le projet allant jusqu'à le chiffrer à près de 5 milliards de centimes amortissable en cinq ans» et «le préjudice financier établi par l'expertise comptable de l'ordre de 700 millions de centimes par établissement depuis la notification de l'ordre de fermeture en date du 16 mars 2020».

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