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Réformes institutionnelles et Nouvelle Constitution

Les explications de Belhimer

Le propos du ministre renvoie à une volonté d'opérer un changement profond, voire radical, sans provoquer trop de vagues au sein de la société et des institutions de l'Etat.

Qualifiant la situation héritée par l'actuel Exécutif de «désastreuse», Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, explique comment cet état de fait a rendu les réformes escomptées «très difficiles» à mettre en place.
Le ministre qui s'exprimait, visiblement au nom du gouvernement, a justifié le maintien du cadre institutionnel et constitutionnel en vigueur.
Le but de la manoeuvre est d'éviter «l'aventurisme». Belhimer en veut pour preuve que les réformes envisagés par l'Exécutif ne s'adaptent pas au «cadre institutionnel et constitutionnel en vigueur». D'où l'impérieuse nécessité d'un amendement constitutionnel profond pour créer le socle d'une nouvelle législation.
Le ministre qui animait une rencontre-débat sur «la place de la presse dans le projet d'amendement de la Constitution», organisée par l'Organisation nationale des journalistes sportifs algériens (Onjsa), a affirmé qu'au gouvernement, «nous avons maintenu l'existant pour préserver le cadre pacifique en attendant les amendements à intégrer dans la Constitution, qui sera soumise, le 1er novembre prochain, à référendum». Ceci expliquant cela, Belhimer a affirmé qu'une autre démarche «aurait représenté une autre voie avec tous les périls pour le pays».
Le propos du ministre, qui s'adressait à des représentants de la presse nationale, renvoie à une volonté d'opérer un changement profond, voire radical, sans provoquer trop de vagues au sein de la société et des institutions de l'Etat.
Dans le listing des réformes urgentes, celle de la presse n'est pas en reste. À ce propos, le ministre de la Communication a clairement annoncé l'intention de l'Etat de promouvoir la pluralité médiatique.
Un aspect qui constitue l'un des piliers de la pratique démocratique. Partant de ce postulat, Belhimer prévoit pour l'Etat un champ d'intervention, adossé à trois préalables. L'Autorité nationale est en droit d'exiger de la presse nationale, qu' «elle soit expressément prévue par la loi et que son objectif revête un caractère de légitimité, mais aussi de nécessité dans le cadre d'une société démocratique».
Ces principes sont consolidés dans le projet de nouvelle Constitution, qui consacre clairement la liberté de la presse, sous toutes ses formes.
Le ministre de la Communication met en évidence «l'impossibilité de suspendre l'activité de n'importe quel support médiatique sans décision de justice». Une garantie de taille qui, soutient-il, constitue «une protection contre toute forme d'abus ou règlement de comptes».
Concernant les crises auxquelles est confrontée actuellement la presse, le ministre du secteur a estimé que cette situation est le résultat de l'absence d'un cadre juridique.
La loi étant «le garant de stabilité», la caution juridique devient «sacrée», notamment lorsqu'il s'agit de mettre fin à des activités anarchiques et garantir une pratique sereine des libertés, a-t-il poursuivi. «Nous avons besoin d'un cadre juridique régissant tous les aspects de ce secteur», et «entreprendre une algérianisation» des textes juridiques relatifs, spécialement aux chaînes TV privées».
Pour le ministre de la Communication, «la révision du cadre juridique apparaît, donc, impérative», notamment avec l'émergence, au niveau international, de nouvelles formes d'expression, non inclues dans les lois actuelles. «Nous sommes obligés de nous adapter à cette nouvelle vision», a-t- il poursuivi.
En réponse à des préoccupations de la corporation relativement à la garantie de la protection aux journalistes pour leur permettre de s'acquitter pleinement de leur mission, le ministre a estimé que «le plus grand obstacle à l'unité corporatiste est ‘'le manque de maturité''», mettant en garde contre les divisions qui «servent les ennemis de la liberté de la presse». À ce propos, le ministre de la Communication a dit regretter le fait que des projets «importants» soient restés lettre morte en raison de l'incapacité des journalistes à s'organiser dans un cadre unifié. Il a cité, dans ce sens, l'activation du Conseil national de la presse écrite, qui «reste impossible sans des organisations syndicales représentatives». Cette conférence-débat de plus de deux heures a été l'occasion pour les participants d'aborder l'ensemble des aspects touchant aux médias.

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