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La finance islamique pour capter l’argent de l’informel

Les experts enthousiastes

Ils ont estimé que les dispositions prises par la Banque d’Algérie constituaient «un choix judicieux» pour capter l’argent de l’économie informelle.

L'argent de l'informel représente quelque 40% de la masse monétaire globale du pays. Un filon qui constituerait une salutaire bouffée d'oxygène pour l'économie nationale, en ces temps de crise financière d'une ampleur dévastatrice. Comment le capter? La finance islamique constituerait un moyen «efficace» estiment les experts qui ont salué les mesures prises par les pouvoirs publics en vue de lancer ce créneau.
«Les dispositions réglementaires prises récemment par le ministère des Finances et la Banque d'Algérie constituaient un choix judicieux devant contribuer au développement de ce mode de financement et à capter l'argent de l'économie informelle.», ont affirmé les professeurs Younès Soualhi et Mohamed Boudjellal lors d'une visioconférence organisée par le Forum des chefs d'entreprise, sur le thème «Le rôle de la finance islamique dans la mobilisation des ressources».
Les deux intervenants ont cité notamment le règlement n°20-02 du 15 mars 2020 de la Banque d'Algérie définissant les opérations relevant de la finance islamique et les conditions de leur exercice par les banques et les établissements financiers de la place. Ce texte réglementaire adossé à celui publié le 18 février 2018 sur les conditions d'exercice des opérations de banque relevant de la finance islamique favoriseraient la mise en place d'un environnement propice au développement de la finance islamique en Algérie», a indiqué Younès Soualhi qui s'est exprimé à partir de la Malaisie où il s'est installé depuis plus de 20 ans en tant que chercheur à l'Institut international de la recherche académique sur la chariaâ.
«L'ouverture de guichets de la banque islamique en Algérie contribuera à capter l'argent des épargnants. C'est un choix judicieux que nous saluons fortement surtout par le fait qu'il a été appuyé par une assise juridique à même d'aider à son développement et son expansion», a-t-il souligné.
La condition imposée par la Banque d'Algérie sur l'obtention préalable de la certification de conformité aux préceptes de la chariaâ, délivrée par l'Autorité nationale de la fatwa pour l'industrie de la finance islamique, est une disposition «suffisante» pour rassurer les investisseurs et les citoyens et pour mobiliser l'épargne jugée «disponible et abondante» a assuré de son côté Mohamed Boudjellal.
La Banque d'Algérie a déjà balisé le terrain. Elle a exigé une autorisation préalable pour permettre aux banques et établissements financiers la mise sur le marché des produits de la finance islamique.
Le document qui fixe les règles qui définissent les opérations relevant de la finance islamique et les conditions de leur exercice par les banques et les établissements financiers est
fin prêt.

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