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48e mardi consécutif

Les étudiants toujours déterminés

Ils réclament la libération de tous les détenus.

Pour la 48ème semaine consécutive, les étudiants rejoints par les citoyens ont été au rendez-vous,hier. Après avoir entonné Qassaman, la foule s’est ébranlée aux alentours de 11h depuis la place des Martyrs, en criant à tue-tête: «nous continuons le combat.» Quelques pas plus loin, au niveau de la rue Bab Azzoune, les manifestants réclament de rendre la parole au peuple à travers la mise en place d’une période de transition. «Siyada chaâbiya, marhala intiqaliya !» (Souveraineté populaire, période de transition), s’écrient-t-ils. Ils ont aussi réitéré leur slogan phare : l’instauration d’un Etat civil. (Ecoutez bien, Abane a laissé un testament, Etat civil, pas militaire), «Enkemlou fiha ghir be silmiya…», ont-ils scandé. à la hauteur de la rue Larbi Ben M’hidi, des manifestants arboraient une immense banderole. Une plate-forme de revendications de 14 points y est déclinée. Il s’agit notamment de «dissolution du FLN et du RND, du syndicat du pouvoir, et accréditation de nouvelles formations politiques et syndicales», d’«organisation d’élections législatives et communales anticipées», «indépendance de la justice et suppression du principe de la désignation par décret présidentiel». Il y est question aussi de «révision du Code électoral, du Code communal, de la loi sur les partis et les associations» et d’«ouverture politique et médiatique» et de «dissolution du Parlement, des APW et des APC». «Séparation des pouvoirs», «Suppression du titre de premier magistrat du pays» et «Réduction des prérogatives du président», «L’institution militaire se contentera d’accompagner la voie que choisira le peuple », sont d’autres points figurant sur la plate-forme déployée déjà depuis le 46ème mardi. La plateforme demande aussi la «révision des lois adoptées en 2019». Les manifestants qui ont battu le pavé en nombre supérieur à celui de mardi passé, continuent de rejeter les résultats issus de l’élection présidentielle du 12 décembre 2019. tout au long de leur défilé, ils ont scandé des slogans hostiles au nouveau chef de l’Etat élus lors de ce scrutin. Accompagnés d’hommes et de femmes de tous âges, les étudiants ont qualifié le chantier de la révision de la Constitution d’«une mise en scène» car le problème, disent-ils « réside dans l’«illégitimité». «Echaâb twahed», «echaâb etharrar houa li iqarrar dawla madania», (le peuple s’est libéré et c’est lui qui a choisi d’instaurer un Etat civil)», ont-ils réitéré, encore une fois. Les étudiants ont par ailleurs réclamé la libération de tous les détenus d’opinion. Affichant toujours une grande détermination, les manifestants réclament une justice indépendante et une presse libre. Aucune interpellation n’a été enregistrée. Les manifestants se sont dispersés dans le calme. Enfin, des marches similaires ont été organisées à travers plusieurs villes universitaires du pays.

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