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Ils étaient des milliers à soutenir la présidentielle et l’armée hier, à Blida

Les étudiants montent au front

Une chose est sûre, la rencontre de Blida a montré une autre image des étudiants, celle qui renvoie beaucoup plus à une logique visant le maintien et la sauvegarde de la stabilité de l’Etat algérien et ses institutions.

La salle omnisports du martyr «Brahim Chaâlani» de la wilaya du Blida était l’hôte d’un rassemblement grandiose des étudiants qui ont répondu à l’appel du Mouvement national des étudiants algériens (Mnea) pour soutenir la démarche consistant à participer massivement au rendez-vous majeur de l’élection présidentielle du 12 décembre prochain.
La salle omnisports de Blida était pleine d’étudiants venus de toutes les universités du pays, de l’est à l’ouest, du nord au sud, les pancartes se» faisaient connaître à travers les représentants des étudiants qui affichaient leur identité universitaire, mais aussi le bien-fondé de ce rassemblement d’un nombre important et considérable d’étudiants et d’étudiantes dans «la perspective de mobiliser et sensibiliser cette frange qui est considérée comme étant la crème et l’avant-garde de la société dans sa quête vers un changement démocratique et constitutionnel en respectant le choix souverain du peuple via une élection présidentielle propre et honnête», clamaient haut et fort les étudiants et les étudiantes qui sont venus en force pour exprimer leur soutien indéfectible à l’Armée nationale populaire (ANP) et l’urgence d’aller voter «massivement pour couper la route aux aventuriers qui veulent plonger le pays dans la spirale de l’instabilité et la violence», ont-ils martelé. Les étudiants qui ont exprimé leur choix en axant sur l’urgence de choisir un président de la République via le suffrage universel, n’ont pas caché leur préoccupation quant à «des scénarios de chaos qui visent l’unité et la souveraineté nationales», mais les mêmes étudiants ne sont pas satisfaits de la situation politique, économique et sociale auxquelles fait face le pays, mais. Selon eux, la question de la stabilité institutionnelle «requiert une importance stratégique et vitale. Sans l’élection présidentielle le pays risque de sombrer dans une crise grave et sans issue à moyen-terme», a précisé un étudiant en 4ème année de médecine au niveau de l’université de Annaba, Mustapha Merradi.

«Non à la manipulation du mouvement estudiantin»

Les étudiants n’arrêtaient pas de clamer «Etudiants algériens fiers de leur pays... Etudiants algériens défendent la souveraineté du pays» et «L’Algérie vaincra et ses ennemis tomberont». Il y a eu des slogans qui rappelaient l’urgence de faire attention aux menaces qui guettent le pays et ses institutions et d’autres qui ont trait au mouvement estudiantin qui rejette d’emblée «des injonctions de certains qui versent dans la surenchère et la manipulation de la frange des étudiants qui sont conscients des enjeux et des menaces qui ciblent l’Algérie», a tonné une étudiante, de l’université d’Oran venue assister à ce rassemblement unique dans son genre après le déclenchement de l’élan populaire du 22 février. Il faut rappeler que ce rassemblement était l’œuvre du Mnea, un mouvement estudiantin chapeauté par son secrétaire général Youcef Laâgoune et créé en 2015, s’inscrit dans une logique visant «le renforcement et la consolidation de l’unité nationale et le soutien clair et net à l’institution militaire garante de l’unité et de la souveraineté nationale», a souligné le secrétaire général du Mnea. Le rassemblement n’a pas été un événement propre au syndicat estudiantin du Mnea, mais aussi l’implication d’autres structures estudiantines et des étudiants à titre individuel pour exprimer leur «position à l’égard de ce qui se passe dans le pays, la crise politique qui menace la stabilité de l’Etat et de ses institutions», a précisé un groupe d’étudiants de l’université de M’sila. Mais la coordination du rassemblement a été donnée au Mouvement national des étudiants algériens dans la perspective de «lancer une dynamique associative et sociétale dans le but d’appeler et sensibiliser» les étudiants en premier lieu de l’importance de l’élection présidentielle, mais aussi les citoyens en général. Pour le mouvement en question, la question «du vote est déterminante pour l’avenir du pays. Il faut voter, chacun est libre de choisir le candidat qu’il veut, mais il faut mobiliser les citoyens et les convaincre de la nécessité et du devoir patriotique de cette élection présidentielle qui n’est pas comme les autres, surtout que le pays traverse une période particulière dans son histoire politique», a signalé le secrétaire général du Mouvement national des étudiants algériens. Il faut dire que les étudiants et les étudiantes qui sont venus en force à Blida dans le cadre de leur rassemblement estudiantin ont scandé des slogans qui faisaient allusion sans ambages à la sauvegarde de la nation et le soutien direct à l’Armée nationale populaire et aussi d’autres slogans où ils fustigent ceux qui «versent dans la manipulation des étudiants pour glisser dans des situations poussant au pourrissement et à l’aggravation de la situation politique du pays», ont-ils précisé.

Des marches déviées de leurs objectifs

Les étudiants qui ont assisté à leur premier rassemblement du genre après quelques mois du Mouvement populaire, ne veulent plus, selon leurs dires, «que la dynamique du changement puisse nous dévier de l’essentiel. Les constantes nationales, la sécurité la stabilité du pays et de l’Armée nationale et populaire sont une ligne rouge», ont tenu à préciser certains étudiants et étudiantes venant de l’université de Tlemcen. Le débat avec les étudiants et les étudiantes qui sont venus en force au rassemblement de Blida a montré des divergences qui ont miné le mouvement estudiantin. Selon les participants à ce rassemblement « la cause incombe aux étudiants qui n’ont pas su déterminer leurs priorités et ne pas glisser dans des questions politiques aux visées inavouées. Nous pouvons dire sans gêne que le mouvement estudiantin a été infiltré par des intrus qui n’ont rien à voir avec le monde de l’université et les préoccupations des étudiants. C’est cette nouvelle réalité qui a poussé les étudiants à ne plus s’impliquer dans les marches hebdomadaires de chaque mardi. Des marches qui ont été déviées de leur essence et de leur contenu pour servir des objectifs de certaines forces politiques occultes au sein du mouvement estudiantin», ont-ils souligné. Une chose est sûre, le rassemblement de Blida a montré une autre image, une image des étudiants, qui renvoie beaucoup plus à une logique visant le maintien et la sauvegarde de la stabilité de l’Etat algérien et ses institutions et la nécessité «de la mobilisation de tous les Algériens et toutes les Algériennes pour aller voter dans le but de barrer la route aux aventuriers politiques qui veulent déstabiliser l’Etat et l’affaiblir».

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