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Dénonçant une situation précaire à Constantine

Les étudiants crient leur désarroi

L’université est devenue un lieu de délinquance occupé par des personnes étrangères.

Des dizaines d’étudiants de la résidence universitaire de l’université 3 sise à la nouvelle-ville Ali-Mendjeli ont observé un sit-in devant le siège des œuvres sociales en signe de protestation contre l’irresponsabilité de l’administration face aux conditions lamentables dans lesquelles ils suivent le cursus. Ça se dégrade de plus en plus et la situation ne peut plus être tolérée. Les étudiants parlent d’une restauration « infecte », du manque, voire l’absence de transport, notamment pour les étudiants inscrits en médecine, chirurgie dentaire et pharmacie. A cela s’ajoute l’insécurité. En effet, ils ont dénoncé leur résidence et même l’université est devenue un lieu de délinquance occupé par des personnes étrangères à elle. On parle de circulation de drogue même.
Les étudiants craignent même pour leur vie dans la mesure où les lieux sont squattés par des individus qui n’ont rien à voir avec l’université. Pour eux la cité universitaire est devenue invivable. Le recours à ce sit-in intervient comme ultime recours pour les étudiants afin d’attirer l’attention des responsables sur le contexte qu’ils ne cessent de dénoncer afin de trouver des solutions à leurs multiples problèmes. Il intervient également après avoir adressé plusieurs correspondances aux services concernés. Les étudiants menacent de hausser le ton au cas où les responsables ne réagissent pas. Cette résidence universitaire conçue dans le cadre de la réalisation de la ville universitaire, a été créée par le décret exécutif n° 11-402 du
3 Moharram 1433 correspondant au 28 novembre 2011 portant création de l’université de Constantine 3. Elle est entrée en vigueur le début de septembre 2013, sur une surface de 170 hectares divisée en 30 parcelles. L’université de Constantine 3 est située à l’extension UV 05, nouvelle-ville Ali-Mendjeli à 13 km du chef-lieu de la wilaya de Constantine. Elle était censée être à l’image des villes universitaires qui répondent aux normes universelles, mais rien de tel n’est constaté. Elle devait avoir 44 000 places pédagogiques, six facultés, un institut, trois écoles (structures indépendantes), 19 résidences (chaque résidence de 2 000 lits), restaurant central, un auditorium, une bibliothèque centrale de 3 000 places, parc scientifique, 1 500 logements collectifs et 60 villas de haut standing, un complexe sportif (piscine, stade et autres mesures d’accompagnement). Les choses ne sont point comme on l’avait espéré et comme elles devraient être. Les étudiants ne cessent de se plaindre dénonçant un aspect de laisser-aller.

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