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Du 15 septembre dernier au 12 décembre prochain

Les étapes d’un scrutin

L’opération de révision des listes électorales prend fin aujourd’hui. les candidats à la candidature ont jusqu’au 30 octobre prochain pour se manifester.

Les Algériens sont appelés, pour la troisième fois au courant de cette année, à voter pour élire un nouveau président de la République. Cela est prévu pour le 12 décembre prochain. Le chef d’Etat par intérim, Abdelkader Bensalah, a convoqué le corps électoral à cet effet, le 15 septembre dernier. Une convocation qui est intervenue, faut-il le rappeler, au lendemain de l’adoption par le Parlement de deux projets de loi devant encadrer le processus électoral. Le premier est un projet de loi organique relatif à la création d’une Autorité indépendante permanente devant veiller à «la préparation, l’organisation, la gestion, la supervision et la surveillance des élections». Cette loi organique prévoit le transfert de «toutes les prérogatives» des autorités administratives en matière électorale à l’Autorité indépendante. Le deuxième projet porte sur l’amendement partiel de la loi organique relative au régime électoral et prévoyant, notamment que la déclaration de candidature à la présidence de la République se fait par le dépôt d’une demande d’inscription auprès de l’Autorité indépendante chargée de l’organisation des élections. L’opération de révision exceptionnelle des listes électorales qui a été lancée le 22 septembre dernier, prend fin aujourd’hui. Actuellement et jusqu’au 30 octobre prochain, les candidats à la candidature suprême continuent de retirer les formulaires de souscription. Jusqu’à hier, elles étaient pas moins de 121 personnes à le faire. Le dernier en date étant Abderrahmane Arar, président du Forum civil pour le changement (FCC), qui regroupe des associations de la société civile. Ce dernier a exprimé, hier, son intention de se présenter à l’élection présidentielle. Les postulants ont encore plus de trois semaines devant eux pour dépasser le premier écueil, à savoir la collecte d’au moins 50 000 signatures individuelles d’électeurs inscrits sur une liste électorale. Ces signatures doivent être recueillies à travers 25 wilayas, avec un nombre minimal de 1 200 signatures par wilaya. Le 30 octobre prochain devra être donc, la date limite du dépôt des candidatures auprès de l’Autorité indépendante. La validation et la publication de la liste des candidats retenus prendra 10 jours francs, soit jusqu’au 13 novembre prochain. S’ouvrira, une fois les recours étudiés, la campagne électorale de trois semaines qui devra prendre fin trois jours avant le scrutin, soit du 17 novembre au 9 décembre, afin que le premier tour de la présidentielle puisse se tenir le jeudi 12 décembre. Pour rappel, lors de la dernière révision du fichier électoral qui s’est déroulée du 23 janvier au 6 février dernier, en prévision du scrutin annulé du 18 avril dernier, le ministère de l’Intérieur avait indiqué, que l’Algérie comptait plus de 24 millions d’inscrits sur les listes électorales. Leur nombre après la révision qui prend fin aujourd’hui, sera connu dès demain. La question qui constitue la hantise des pouvoirs publics, à chaque rendez-vous électoral, demeure bien évidemment le taux de participation. Les Algériens vont-ils faire le choix de se présenter le 12 décembre prochain aux bureaux de vote pour élire un président de la République ? La décision est quasi importante, car le pays est face à un tournant décisif. Surtout si on rappelle que pour cette année, deux élections présidentielles ont déjà été annulées. La première, celle à laquelle a appelé le président de la République déchu, Abdelaziz Bouteflika pour le 18 avril et qui a été rejetée à l’unanimité par le peuple, provoquant un mouvement pacifique de protestation qui se poursuit à ce jour.
La seconde avait été annoncée pour le 4 juillet dernier, avant d’être annulée par le Conseil constitutionnel, faute de candidats. Aujourd’hui, il n’y aura pas de problème de candidats, puisque les postulants se bousculent au portillon. La loi électorale a été amendée et une Autorité indépendante créée dans l’objectif de garantir une élection propre et transparente. Les appels à participation sont nombreux et les engagements des responsables de la tenue d’une élection en toute démocratie aussi. Cela sera-t-il suffisant pour redonner confiance au peuple et l’amener, de nouveau, à prendre le chemin des bureaux de vote ?

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