{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Dégradation du cadre de vie dans les communes de Béjaïa

Les élus interpellés

Les sièges communaux de Tichy et Kherrata ont été fermés, hier, par les populations locales pour dénoncer la dégradation de leur cadre de vie.

Après les festivités de Yennayer, les habitants de différentes communes de la wilaya ont renoué avec leur quotidien ordinaire, se rendant de nouveau compte d’une situation dégradée qui a vite fait de provoquer la colère.
Une colère qui s’est traduite, hier, par la fermeture de pas moins de deux sièges communaux.
«Le cadre de vie dans notre commune n’est pas des plus reluisants. La population fait face à un véritable désert en la matière.»
Ce constat sans appel émane d’un citoyen du village Aït Isly douar d’Aït Amrous, qui protestait, hier, avec ses concitoyens devant le siège de l’APC de Tichy, selon lequel la notion d’amélioration du cadre de vie prônée par les pouvoirs publics reste un lointain mirage dans les villages déshérités de notre commune.
«Le comble, c’est que les choses évoluent de mal en pis depuis, notamment l’arrivée de la période hivernale sachant qu’aucune perspective d’amélioration ne se profile à l’horizon», a-t-il indiqué, sur un ton sceptique.
En fait, la route qui mène au village, Aït Isly est totalement détériorée, rendant périlleux les déplacements dans les deux sens. Avec la pluie, qui s’est faite intense en ce mois de janvier, la situation de cet unique axe routier menant vers le village est «catastrophique», dénoncent ces villageois.
A Kerratta, les préoccupations soulevées par les manifestants du village Beradma sont multiples. L’eau, le gaz, la route, le transport scolaire, tout manque à Beradma. Et la population du village ne peut plus supporter de vivre dans un cadre de vie qui laisse à désirer.
L’équipe aux commandes de la commune est pointée d’un doigt accusateur. On lui reproche sa léthargie.
Hier, une centaine de villageois est venue la lui signifier et surtout exiger d’elle des actions rapides et efficaces.
« En 2020, on en est encore à souffrir d’insuffisances, qui font croire qu’on vient à peine de se réapproprier notre indépendance», s’insurge un villageois visiblement remonté contre l’apc et l’ensemble des élus.Oubliées, le temps de la célébration de l’An berbère, les dégradations diverses, qui affectent le cadre de vie des citoyens, refont surface pour être portées par des manifestations de rue, devenues l’unique moyen de communication entre les gouvernants et les gouvernés.
Le bras de fer reprend de plus belle.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours