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Révision de la Constitution

Les élites aux premières loges

Le président de la République lancera un large débat pour la révision de la Constitution, impliquant directement les universitaires.

Le rôle que doit jouer l’élite dans la construction de la nouvelle République est primordial, voire vital. Une nécessité. Marginalisés depuis des années, aujourd’hui les universitaires sont revenus à la charge. Hier, la faculté des sciences de l’information et de la communication, d’Alger, a organisé une conférence scientifique sur l’amendement de la Constitution et la nouvelle République, sous le thème «L’université : espace de discussion et d’enrichissement». Les intervenants ont insisté sur le rôle important que doit jouer l’universitaire dans la sensibilisation de la société. Pour Mohamed Laâgab, chargé de mission à la présidence de la République, « le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a lancé un large débat pour la révision de la Constitution, où les universitaires sont impliqués directement dans la préparation de cette Loi fondamentale du pays et la construction de la nouvelle République», ajoutant que les amendements de la Constitution visent essentiellement à renforcer les institutions de l’Etat. Selon le même responsable, le premier brouillon portant sur la révision de la Constitution est fin prêt et sera distribué d’ici quelques jours. «Entre 500 et 700 copies de ce document seront distribuées très prochainement à travers le pays», souligne Mohamed Laâgab, précisant qu’il sera publié à travers la presse nationale et sur le site officiel de la Présidence. Il invite tous les citoyens ayant une proposition ou une remarque à «s’adresser à la Présidence qui prendra en considération leurs suggestions. Le Comité installé par le président de la République, pour mettre en place le premier brouillon, a finalisé son travail. Il sera rendu public très prochainement. » Le même cadre a appelé, à cette occasion, les universités à contribuer fortement à cette réforme, à travers l’organisation de conférences et d’ouvrir le débat pour enrichir les discussions et l’échange. Par ailleurs, le but de l’organisation de cet atelier est de faire comprendre le fond de ces réformes et d’expliquer leur étendue sur la vie des citoyens. Pour Laâgab, après la révision de la Constitution, « plusieurs lois seront aussi amendées et revues, pour les adapter aux enjeux et contexte politique et aux nouvelles règles de la Loi fondamentale du pays ». Pour le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, « La révision de la Constitution est un choix idéal, il permettra la construction des fondements des institutions de l’Etat », souligne-t-il.
Lancer le débat dans les universités enrichira les discussions qui visent à édifier un Etat de droit et à promouvoir le pluralisme positif. Pour sa part, le doyen de l’université d’Alger 3, Rabah Chrayet, a estimé que l’université doit prendre ses responsabilités. «L’université, longuement marginalisée, doit revenir sur la scène politique pour intégrer l’espace de débats et d’enrichissement dans la nouvelle République. »
Par ailleurs, tous les intervenants ont appelé au renforcement de la nouvelle Constitution par des textes de loi qui consacreront une réelle séparation des pouvoirs, pour garantir la transparence, la participation et surtout le contrôle.
A l’heure actuelle, tous les Algériens, notamment les cadres, sont appelés à participer activement à la construction de la nouvelle République.

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