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Faits marquants de 2019

Les dates clés

«La succession d’évènements majeurs et déterminants, a reconfiguré le paysage politique et social, et concouru à faire de cette année, une période charnière.

Le rideau tombe sur l’année 2019, avec la certitude, qu’elle a été l’une des années les plus marquantes de l’histoire de l’Algérie. Et pour cause, la succession d’évènements majeurs et déterminants, a reconfiguré le paysage politique et social, et concouru à faire de cette année, une période charnière, à travers des dates qui resteront gravées dans les esprits des Algériens, et dont voici les plus importantes :

Le 22 février 2019 : naissance du Hirak
Des milliers d’Algériens sortent dans la rue pour crier leur colère, suite à l’annonce de la candidature de Bouteflika au 5e mandat. Un réaction populaire inattendue, prend rapidement de l’ampleur, et très vite, les grandes villes du pays sont envahies par la foule révoltée qui, déjà, scande les slogans du changement radical, le refus d’un 5e mandat et le départ du gouvernement. La contestation populaire, la révolution du Sourire est née. Devant l’ampleur des marches, et l’adhésion d’organisation comme celle des droits de l’homme, le mouvement est rejoint en force le 26 février par les étudiants, qui feront tout au long de cette période, du mardi leur jour de contestation.

Le 11 mars : Bouteflika renonce à sa candidature
Alors que la capitale et les grandes villes vivent au rythme de la contestation populaire qui s’est installée les vendredis et les mardis dans la rue, le président Bouteflika renonce à se présenter à l’élection prévue pour le 4 juillet, et propose une conférence nationale et une période de transition allant jusqu’ à la fin de l’année. La nouvelle réjouit les manifestants, mais provoque lors du 4e vendredi , le
15 mars, une autre onde de choc qui véhicule l’indignation du peuple qui voit dans l’annonce de Bouteflika , la volonté de maintenir le pouvoir en place, au-delà de la date de la fin de son mandat prévue pour le 27 avril 2019.

Le 26 mars : vers l’activation de l’article 102
La fin du mois de mars sera particulièrement marquée par des évènements déterminants, dont celui qui annoncera le début d’un bras de fer entre la protestation populaire et le pouvoir.
Dans les faits, le chef d’état-major de l’ANP, appelle à l’activation de l’article 102 de la Constitution, qui porte sur l’empêchement de Bouteflika à rester au pouvoir, et son remplacement par le président du Sénat, Abdelkader Bensalah pour une période de 45 jours. Sur l’autre front, la fameuse réunion qui a déclenché les arrestations qui vont suivre, se tient le
27 mars, avec Saïd Bouteflika, Athmane Tartag, Mohamed Mediene et Louisa Hanoune. S’ensuit la nomination de Noureddine Bedoui en tant que Premier ministre, le 31 mars. Le même jour Ali Haddad symbole de l’oligarchie, homme d’affaires proche du clan Bouteflika est arrêté à la frontière tunisienne. Le Hirak prend alors une ampleur sans précédent, les vendredis de contestations s’improvisent en théâtre de la non-violence, le mouvement est salué à travers le monde. Arrive le 2 avril, la rue exulte, Bouteflika annonce sa démission, une page de l’histoire de l’Algérie est tournée.

Le 9 avril : le règne de Bensalah
Abdelkader Bensalah est désigné chef d’Etat par intérim, par l’Assemblée populaire nationale et le Conseil de la nation, il dispose de 90 jours pour organiser une élection présidentielle, dont il annonce la tenue pour le 4 juillet.
La contestation populaire s’enflamme de plus belle et réclame le départ des symboles de l’ancien régime, qu’elle a nommé les 4 B, dont le premier, en la personne de Tayeb Belaïz. Dans ce sillage, Saïd Bouteflika, Athmane Tartag, Mohamed Mediene, et Louisa Hanoune sont arrêtés le 9 mai et placés en détention provisoire, pour «atteinte à l’autorité de l’armée» et «complot contre l’autorité de l’État». Alors que l’élection est reportée, le 9 juin, Bensalah est maintenu à son poste. Le 10 juin intervient l’arrestation de l’homme d’affaires Tahkout Mahiedinne, des Premiers ministres Ouyahia, Sellal, des ministres Zalène, Benyounès, suivie de celle du candidat Ghediri, des ministres Yousfi et Tou.

Le 12 décembre : Tebboune élu président de la République
Abdelmadjid Tebboune est élu président de la République, le Premier ministre Noureddine Bedoui démissionne, les résultats de l’élection ne font l’objet d’aucune réserve, la contestation populaire perd de son ampleur le vendredi 20 décembre

Le 23 décembre : décès du chef d’état-major de l’ANP
Le chef d’état-major de l’ANP, Ahmed Gaïd Salah meurt d’une crise cardiaque, l’annonce de son décès provoque un émoi à travers tout le territoire national et des milliers de citoyens l’accompagnent à sa dernière demeure.

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