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Education, impôts, harga, retraites, transferts sociaux…

Les «correctifs» du président

«Il y aura exonération de tous les salaires de moins de 30000 dinars…» a déclaré à des responsables de médias nationaux qu’il a reçus mercredi dernier, Abdelmadjid Tebboune.

L’Algérie nouvelle est en marche. Le chef de l’Etat en pose les premiers jalons. Elle sera plus équitable, plus juste. C’est ce qui est ressorti de ses déclarations à des responsables de médias nationaux qu’il a reçus le 22 janvier. Et comment s’engager à réduire les inégalités sociales sans évoquer la question du pouvoir d’achat qui n’a cessé de s’effilocher ces dernières années, malmené par des flambées de prix généralisées sans précédent, récurrentes. Le président de la République en a fait une de ses priorités. Quelle mesure compte-t-il prendre pour l’améliorer. « Je me suis engagé, et dès qu’on arrivera à la loi de finances complémentaire, il y aura exonération de tous les salaires de moins de 30.000 DA dans le but d’augmenter le pouvoir d’achat tout en contrôlant les prix des produits essentiels» a révélé le premier magistrat du pays. «Il pourrait même y avoir une révision minutieuse et réfléchie du Salaire minimum garanti (Smig) car nous rejetons par principe, partant de notre religion et de nos valeurs la pauvreté extrême en Algérie», a-t-il ajouté. Le principe d’augmentation du pouvoir d’achat est irréversible, et cette démarche se fera à travers l’exonération des faibles salaires et le contrôle des prix du marché» a souligné le chef de l’Etat qui a exclu une augmentation du prix du sachet de lait qu’il a qualifié de la trahison nationale. Qu’en est-il des transferts sociaux ? «Concernant les transferts sociaux, je tiens à réaffirmer que des acquis nationaux dans ce domaine comme le soutien des produits de base, ne seront pas touchés en consécration de la Déclaration du 1er Novembre, particulièrement le principe de l’Etat démocratique et social» a assuré le président qui a indiqué que le problème qui se pose concerne le financement, notamment celui des retraites. Parmi les réformes phares de son quinquennat, celle qui concerne le système éducatif, en ébullition actuellement, demeure incontournable. Soumis à une pression idéologique terrible, véhiculée par un courant islamiste rétrograde, il a été dévié de sa mission originelle républicaine. Le locataire d’El Mouradia a vivement réagi à cette situation dans laquelle a sombré l’école algérienne. «Je m’oppose catégoriquement à l’implication de l’idéologie dans l’enseignement primaire», a prévenu Abdelmadjid Tebboune. «Une révision de l’encadrement de l’enseignement, tous cycles confondus, s’impose, et ce à travers l’amélioration des programmes et de la situation financière des enseignants, en sus de la prise en charge des élèves des régions enclavées en termes de transport et de restauration. » a-t-il annoncé. « Des sanctions sévères seront prévues pour tout manquement dans ce sens», a-t-il averti. Parmi les sujets sensibles évoqués il y a celui que pose l’émigration clandestine. Comment appréhender le phénomène de la harga qui endeuille les familles algériennes, saigne et prive le pays de ses forces vives ? «Il faut mener des campagnes de sensibilisation en associant les familles. Le jeune fraîchement diplômé qui est confronté au chômage est en droit de s’indigner, c’est pourquoi il est impératif de trouver des solutions à ce problème en consacrant l’égalité en matière d’accès à l’emploi pour tous les Algériens», a préconisé le chef de l’Etat... 

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