{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Réunion du gouvernement pour évaluer la situation épidémiologique

Les contours d’un nouveau confinement

Au vu des décisions prises en rapport avec la pandémie et son évolution drastique, le plan d’action d’urgence vise, à travers la prévention sanitaire et sécuritaire et stratégique, le retour à une période de confinement total dans les villes qui ont enregistré des cas très inquiétants.

La pandémie de Covid-19 a constitué la matrice de la réunion de Abdelaziz Djerad avec son staff gouvernemental. Cette réunion se veut comme démarche pour répondre à une urgence sanitaire qui ne peut plus attendre. À ce propos, le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a souligné lors de la réunion d'évaluation de l'état d'évolution de la situation épidémiologique que «le gouvernement a décidé de mettre en place immédiatement un plan d'action d'urgence pour contenir la propagation de l'épidémie du nouveau coronavirus (Covid-19), en mettant l'accent, notamment sur l'application rigoureuse des mesures coercitives réglementaires et sur la nécessité de doter les structures hospitalières de tous les moyens nécessaires», indique-t-on.
Djerad a signifié que le contexte est très grave et dangereux vu l'ampleur de la pandémie et de sa propagation exponentielle durant la semaine écoulée.
Dans ce sens, le gouvernement est sommé de recourir aux mesures plus dures et coercitives pour faire face à la deuxième vague de cette pandémie. Dans ce registre, Djerad a indiqué que «nous avons enregistré une évolution préoccupante de la situation épidémiologique, marquée essentiellement par une recrudescence du nombre de cas quotidiens de contamination, une augmentation du taux d'incidence dans certaines wilayas et une forte accélération de la circulation virale traduite par un taux élevé de positivité des prélèvements», a-t-il mentionné.
Le gouvernement qui s'attelle à mettre en place des mécanismes de riposte pour stopper la frénésie de la pandémie qui connaît un rebond spectaculaire, incombe cette situation d'aggravation de la crise sanitaire majeure au «relâchement manifeste de la vigilance des citoyens, l'abandon des réflexes de prudence et le non-respect des gestes barrières, en particulier le port obligatoire du masque, le respect de la distanciation physique et l'hygiène des mains», et d'ajouter: «Les regroupements de toutes natures et la non-observance des protocoles sanitaires dans différents lieux, en particulier les moyens de transport, les commerces et les espaces publics ont été les principaux facteurs qui ont provoqué la résurgence de cas de clusters et favorisé la propagation rapide du virus», a-t-il rappelé. La réunion s'est soldée par des conclusions inhérentes à la crise sanitaire majeure de coronavirus. Pour ce faire, le gouvernement a décidé d'adopter un plan d'action d'urgence susceptible de parer à la propagation rapide et dangereuse de la pandémie. Dans ce sillage, le gouvernement a décidé «la mise en place immédiate d'un plan d'action d'urgence, avec des mesures précises et échelonnées dans le temps et ce, pour contenir la propagation de l'épidémie et réunir toutes les conditions humaines et logistiques pour assurer la meilleure prise en charge des malades.
Ce plan d'action sera articulé autour de trois axes, à savoir le renforcement des mesures de prévention dans ses volets sanitaire et sécuritaire, une stratégie de communication plus efficiente et plus forte envers les citoyens et l'application rigoureuse des mesures coercitives réglementaires», a-t-on noté.
Avant d'aller vers cette deuxième expérience de confinement, le gouvernement a décidé de donner plus d'importance aux structures sanitaires dans leur ensemble en insistant sur «la nécessité de doter les structures hospitalières de tous les moyens en matière d'équipements, de tests PCR et de tests antigéniques, de moyens de protection, d'oxygène et de lits supplémentaires ainsi que la nécessité de remobiliser les établissements de santé à l'effet de concentrer leurs activités ainsi que tout le potentiel existant dans la prise en charge prioritaire des soins anti-Covid, qui est devenue une exigence», a-t-on précisé.
La dernière réunion est marquée par un seul souci, à savoir de faire face à une menace qui risque d'aggraver la situation du pays au plan sanitaire et par ricochet au plan politique. L'aggravation de la crise sanitaire engendrera inexorablement un état politique dont les conséquences économiques et sociales seront très coûteuses. L'urgence de parer à ce risque majeur de la pandémie exige de prémunir les vies humaines en premier lieu comme objectif ultime et central. La santé publique est la pierre d'achoppement de la sécurité nationale.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours