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Dialogue politique et présidentielle

Les conditions de la réussite

La commission indépendante de contrôle des élections et le départ du gouvernement Bedoui sont les deux préalables à une élection présidentielle transparente.

En référence aux échos de déclarations de la majorité des partis politiques, de la société civile et d’Al Hirak, en dehors des divergences d’approche, il est souligné que le dialogue, fondement de la bonne gouvernance est la seule issue à la résolution de la crise politique actuelle, afin d’éviter d’aller vers une cessation de paiement fin 2021 début 2022 avec des incidences à la fois très graves sur le plan économique, social , politique sécuritaires et géostratégiques. Personne n’ayant le monopole de la vérité, méditons le grand philosophe Voltaire : «Monsieur je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites. Mais je me battrais de toutes mes forces pour que vous puissiez toujours le dire.» Le temps ne jouant pas en faveur de l’Algérie, il s’agira d’éviter des discours philosophiques vagues et souvent contradictoires que l’on voit actuellement sur les différents plateaux de chaînes de télévison où chacun, par enchantement, devient expert, les réunions interminables lassantes, la création de commissions ou de conférences sans objectifs précis, où les différentes composantes ont une vision différente tant sur le plan idéologique que des projets socio-économiques, mais par contre de prendre des décisions concrètes opérationnelles avant septembre-octobre 2019. Il s’agit impérativement d’aller rapidement vers une élection présidentielle sous réserve qu’elle soit transparente, où les initiatives de médiation du panel ou autres organisations, puissent aboutir à une plateforme consensuelle de la majorité , l’unanimisme signe de décadence de toute société, n’existant pas en politique, loin des pratiques occultes du passé qui a vu la majorité de la population bouder les urnes, traduisant le divorce Etat-citoyens. Cela implique forcément l’assainissement du fichier électoral, la création d’une instance indépendante de supervision des élections où ni l’Exécutif (gouvernement- surtout le ministère de l’intérieur et les walis) ni les députés/sénateurs et représentants des APC actuels dénoncés par Al Hirak, ne seront parties prenantes, il appartient aux candidats et à la société civile de désigner ses représentants. La majorité des acteurs politiques et de la société civile crédibles, arrive à cette conclusion: l’actuel gouvernement étant rejeté massivement par la population, qui l’assimile à tort ou à raison, du fait de sa composante, à la fraude, devrait être remplacé si l’on veut aller vers une élection présidentielle crédible et éviter le scénario catastrophe du 4 juillet 2019. Navigant à vue, contribuant à isoler l’Algérie de l’arène internationale, composé en majorité d’anciens hauts fonctionnaires responsables avec leurs anciens ministres de la situation actuelle, dont certains sont soit impliqués dans la mauvaise gestion, dont s’est fait l’écho la presse, d’autres de fraudes (voir le RND accusant le ministère de l’Intérieur pour avoir favorisé le FLN pour la wilaya de Tlemcen). Un nouveau gouvernement de techniciens «neutre», est nécessaire, étant un compromis nécessaire entre le pouvoir, l’opposition et Al Hirak, tant pour crédibiliser l’action actuelle de la justice que pour favoriser la réussite du dialogue. 

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