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Un nouveau processus politique se dessine

Les antagonismes s’atténuent

L’urne est conçue comme norme inéluctable, voire irréversible dans n’importe quelle démocratie.

Le processus politique en cours est en train de prendre l’allure d’une dynamique faite de multiples façades. Les décantations en cours ne ressemblent pas à celles qui ont présidé aux destinées de la démission de l’ex-président Bouteflika et son système de gestion de la chose publique qui a été honni par la majorité écrasante de la société et de la calasse politique à la fois. Le processus qui s’exprime de façon manifeste aujourd’hui coupe court avec les tiraillements dont l’objectif consistait à bannir le régime de Bouteflika et ses symboles, même si la dynamique populaire s’est focalisée sur le départ tous azimuts des tenants de l’oligarchie et les politicards qui tournaient autour. La dynamique est en train de secréter plusieurs variantes et pistes qui ne sont pas généralement compactes et homogènes, ce qui est normal en soi. Mais les tiraillements et les « luttes intestines» commencent à paver la voie quant à un pays en panne d’issue et de solution salvatrice. Après une longue mobilisation populaire, les démarches commencent à s’esquisser, les approches se font nuancer clairement et sans ambages. La feuille de route qui s’arc-boute sur l’objectif de l’élection présidentielle fait diviser la classe politique, ce n’est plus l’«unanimité» des premiers mois qui ont exprimé leurs desiderata de la manière la plus saillante par rapport au rejet ipso facto des deux rendez-vous électoraux juste après le départ de l’ex-président déchu après un élan de mobilisation sans précédent qui exprimait le rejet du cinquième mandat et le report pure et simple de l’élection présidentielle telle qu’elle a été conçue par les promoteurs du statu quo et de maintien de la situation de fait accompli. Depuis, la dynamique avait pris une autre tournure, la classe politique, la société civile et les acteurs du Mouvement populaire commençaient à faire preuve de nuances et de propositions en fonction de l’ordre idéologique, politique et catégoriel qui animait et anime les protagonistes en question par rapport à l’ampleur de la crise politique qui taraude le pays et les institutions de l’Etat. La première des démarcations et de nuances est venue de la part de la classe politique qui a affiché sa volonté d’asseoir les jalons d’un nouveau édifice institutionnel qui sera reconstruit par l’inéluctable processus électoral, à commencer par l’élection présidentielle comme élément constitutif, voire d’un aggiornamento en mesure d’opérer le changement tant attendu par l’écrasante majorité du peuple algérien qui clamait et qui clame la mise en place d’une nouvelle République fondée sur la triptyque de l’Etat de droit, démocratie et justice sociale. Cette nouvelle évolution de la donne politique nationale a eu à rencontrer des « rejets » parfois épidermiques de certaines « forces » qui exigent d’aller vers une constituante dans un contexte que beaucoup d’experts politiques et protagonistes de la classe politique rejetaient pour une simple raison que les institutions de l’Etat ne doivent pas sortir du cadre de la Constitution et de la légalité constitutionnelle. La démarche constitutionnelle a été exprimée lors de la réunion des Forces de changement qui ont pris le nom de la «plate-forme de Aïn-Benian. L’initiative, voire la feuille de route des représentants de ladite plate-forme soutiennent l’idée d’aller mordicus vers une élection présidentielle le plus rapidement possible pour en finir avec la menace institutionnelle qui guettait et guette encore les institutions de l’Etat. Plusieurs dynamiques de la société civile se sont exprimées sur le processus politique en cours, les prises de position montraient que la classe politique à travers ses partis dits d’opposition et une grande partie de la société civile et de personnalités nationales dans une nouvelle posture, celle de trouver une nouvelle forme de recomposition politique qui passera inexorablement via la voie constitutionnelle pour parer à tout glissement et risque qui pourraient remettre en cause la stabilité des institutions et la pérennité de l’Etat national. L’exemple des partis qui ont boycotté et qui se sont abstenus et après ils sont revenus sur leur décision en s’impliquant dans le processus électoral. C’est dire que la dynamique n’est pas définitive ni constante, il s’agit d’un processus que nul n’a le droit d’interrompre par des subterfuges ou des alibis qui dissimulent les véritables motivations qui animent le choix et la démarche qui sont pris pour répondre à une circonstance politique précise. 

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