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Révision de la Constitution

Le wait and see des partis politiques

L’annonce de la révision, ne semble pas avoir suscité de grandes réactions de la part des formations politiques. Ces dernières semblent dans une position de wait and see.

Le chantier de la Constitution est lancé. Une équipe d’experts, désignée par le président Tebboune, s’attelle depuis la fin de la semaine dernière à revoir le texte fondamental et devra présenter des amendements autour de sept axes en suivant les orientations données par le chef de l’Etat. Une fois cette tâche accomplie, le rapport de la commission sera soumis à Abdelmadjid Tebboune qui le présentera pour consultations aux acteurs de la vie politique et de la société civile avant d’être déposé auprès du Parlement pour adoption et soumis à un référendum populaire. Mais l’annonce de la révision, ne semble pas avoir suscité de grandes réactions de la part des formations politiques. Ces dernières semblent dans une position de wait and see pour le moment attendant sûrement de voir le contenu de l’avant-projet de loi qu’engendrera, dans un délai de deux mois, l’équipe d’experts. Certains parmi eux n’ont, cependant pas manqué de rappeler que la révision de la Constitution a été l’une des revendications de nombreux partis politiques à l’exemple de Soufiane Djilali, le président de Jil Jadid, qui, cité par la presse nationale, a affiché son accord de principe sur la nécessité de réviser la Constitution car l’actuelle «est complètement déséquilibrée». Selon lui, il est primordial de revoir à la baisse les prérogatives du président de la République tout en renforçant le rôle de l’Assemblée populaire nationale dont la composante devra refléter le choix du chef de l’Exécutif. Pour, Abdallah Djaballah, si la révision de la Constitution est une nécessité, le procédé choisi n’est cependant pas le bon. Il estime qu’il aurait été souhaitable qu’au groupe d’experts soient associés des académiciens et des politiques. Dans une déclaration à TSA Arabi, le président du FJD considère de ce fait que l’amendement projeté n’apportera pas les changements souhaités car «les mêmes figures qui composent la commission pour l’amendement de la Constitution ont déjà fait partie des précédentes commissions et en premier lieu son président ». Il ne ferme cependant pas totalement la porte en déclarant «il ne sert à rien de commenter à l’heure actuelle, mais une fois qu’on aura vu ce que cette commission va présenter». En ce qui concerne le FLN, c’est sans grande surprise que le parti qui avait apporté son soutien au candidat Azzedine Mihoubi pour l’élection du 12 décembre dernier, a tendu la main au nouveau président Tebboune juste après l’annonce de la victoire de ce dernier, affirmant sa disponibilité à travailler avec le chef de l’Etat pour «l’intérêt de l’Algérie et son peuple». Dans un message de félicitations signé par le SG par intérim du FLN, Ali Seddiki, avait exprimé sa confiance totale dans la volonté du président «d’être au service du peuple et la réalisation de ses revendications légitimes».
Il ne sera donc pas étonnant que de voir l’ex-parti unique, qui se bat depuis le 22 février dernier pour se repositionner dans la nouvelle reconfiguration politique, répondre à toute invitation émanant du pouvoir actuel. Au RND, la position ne diffère pas. Le Rassemblement national démocratique (RND) a exprimé, jeudi, sa satisfaction quant à la création d’un comité d’experts chargé de formuler des propositions pour la révision de la Constitution, souhaitant que « cette démarche permette la consultation de toutes les forces politiques et franges sociales pour une entente nationale plus effective ». Enfin, les forces du Pacte de l’alternative démocratique (PAD), à savoir le FFS, RCD, MDS, UCP, PT et PST, ainsi que la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (Laddh), ont déjà rejeté l’appel au dialogue lancé par le président Tebboune affirmant leur refus de se laisser «enfermer dans la démarche unilatérale du pouvoir».
Le PAD qui compte organiser, le 25 janvier, des «assises nationales de la démocratie» a affirmé, dans son dernier communiqué, ne prendre part à aucun dialogue initié par la présidence de la République. L’invitation aux consultations sur la révision de la Constitution ne va vraisemblablement pas être acceptée par le PAD.

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