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Première session d’APW de Djamel Eddine Berrimi

Le transport fortement critiqué

Tout en estimant que le projet du tramway de Annaba est une victime collatérale de la crise financière, le nouveau wali semble persister dans sa vision de faire du Cours de la révolution, une chaussée piétonnière.

Pour sa première session d’APW à la tête de l’exécutif de la wilaya de Annaba, tenue hier, Djamel Eddine Berrimi ne s’est pas empêché de critiquer les élus de s’être opposés au passage du tracé du tramway par le Cours de la révolution. Intervenant au cours de cette session dédiée au secteur du transport public, le wali de Annaba, n’y est pas allé avec le dos de la cuillère, pour qualifier l’intervention des élus, sur le projet gelé, de lamentations. Pour le commis de l’Etat, vouloir relancer ce projet structurant nécessite de gros moyens financiers. Expliquant dans l’élan de son intervention que, pour le moment, la situation financière du pays, ne le permet pas. Néanmoins, le wali à travers sa vision d’embellissement, a donné l’exemple du passage des tramways, dans les placettes des grandes villes. Selon lui, cela apporte un décor embellissant. Apparemment, une manière selon lui, pour influencer, les opposants au passage de ce moyen de locomotion par le Cours Bertagna. Or, dans les coulisses, certains élus ont jugé la vision du commis de l’Etat, de figuration pour la ville « le Cours de la révolution est la vitrine de Annaba ». D’autres ont souligné que « sans cette placette emblématique, qu’est le Cours de la révolution, c’est toute la wilaya qui va perdre son authenticité ».
Entre les uns et les autres, il y a les plus réalistes. Ceux-là, ont manifesté leur inquiétude quant à l’activité commerciale, des kiosques, restaurants et autres magasins, de part et d’autre du Cours. « L’activité commerciale devra s’arrêter durant les travaux », nous dit-on «situation compromettante, tant pour le tourisme à Annaba que pour des centaines de postes d’emploi, forçant au chômage technique des milliers de personnes», déplore-t-on. Pour l’heure, le tramway n’est pas prévu pour demain. Dans l’attente d’un meilleur état financier du pays, devant permettre le dégel du tramway de Annaba, le trafic routier reste le problème endémique de la ville. L’état des lieux fait que le directeur des transports de la wilaya de Annaba, a fait ressortir le fait que l’asphyxie de la ville, par la forte croissance de la motorisation individuelle, devant une défaillance des transports en commun dominés par les bus classiques qui sont englués dans la congestion (ou la circulation). Situation suscitant à plus d’un titre, une prise en charge, notamment en perspective de la saison estivale. Pour ce faire, Djamel Eddine Berrimi opte pour la mise en place d’un ate-
lier qui se chargera de trouver les mécanismes devant solutionner les divers problèmes du secteur des transports à Annaba, l’asphyxie et les bouchons routiers entre autres. Dans sa recommandation pour l’atelier en question, le wali de Annaba, a déploré l’exclusion des autres communes, notamment les « zones d’ombre». Berrimi a soulevé le problème du transport dans ces endroits plus ou moins retirés. Il a cité comme exemple, la localité de Zaouïa, commune de Chétaibi où le défaut de transport, contraint les élèves à parcourir 6 km à pied pour se rendre à leur école. Sans mâcher ses mots, le chef de l’exécutif a ordonné que cette localité et d’autres dans les mêmes conditions, soient sans plus tarder dotées de moyens de transport. S’agissant de l’atelier dont les travaux ont été engagés en ce début de semaine, il se compose des différents acteurs en charge du dossier du transport dans ses divers segments. Le wali de Annaba a, dans ce sens, chargé les membres de l’atelier, de lui établir un diagnostic détaillé, avec des solutions exécutables dans de brefs délais. Le commis de l’Etat a exigé du staff de cet atelier de lui présenter, un état des besoins du secteur, dans un mois au plus tard. Un délai devant lui permettre de débloquer les fonds nécessaires pour le lancement des projets le plus tôt possible. Évoquant les parkings à niveaux, le wali de Annaba a expliqué que ce genre de projets est impossible à Annaba. Puisqu’ « il ne draine pas d’investisseurs, en raison de la faible rente, comparativement à d’autres activités », a-t-il précisé. Dans son explication, l’orateur a également, fait état du défaut de terrain dans le centre-ville. Il a proposé dans cet élan, de permettre l’investissement dans les centres d’affaires, à l’image de l’expérience de la capitale dans ce domaine. Aux termes de cette session de l’APW, le wali a également ordonné au P/APC de finaliser et d’accélérer les procédures des marchés publics, aux fins de la réhabilitation et du bitumage des chaussées et routes du chef-lieu de la wilaya. Le wali Berrimi a souligné que les 600 milliards de centimes, dégagés pour ces opérations n’ont toujours pas été consommés, faute de lancement des projets. Le dossier du transport a ouvert la brèche devant le wali, qui n’a pas hésité à interpeller les APC à œuvrer à la rentabilisation au moins des panneaux publicitaires.

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