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Poursuite du débat sur le plan d’action du gouvernement

Le texte passera comme une lettre à la poste

«Il ressemble à une série d’annonces de bonnes intentions sans toutefois détailler leur financement»

Le débat sur le plan d’action du gouvernement s’est poursuivi, hier, en séance plénière à l’APN. Dans son intervention, le député du FLN Mohamed Tighersi a critiqué vertement le plan d’action du gouvernement. «Le nouveau gouvernement ne semble pas disposer d’ une vision d’avenir.» Il déplore aussi «l’absence de mécanismes d’application des réformes escomptées».
Ce même plan, poursuit-il «n’est pas doté d’une stratégie claire pour la relance économique». Et ses actions ne sont pas suffisamment «quantifiées ni budgétisées», a-t-il regretté. «Aucun objectif précis ni résultats attendus ni encore moins d’indications fiables ne sont associés à ce plan d’action du gouvernement», a-t-il estimé.
Il a relevé «l’absence de chiffres dans ce plan qui a tout l’air d’une série d’annonces de bonnes intentions, sans toutefois détailler leur financement». «On ne sait pas d’où, le gouvernement puisera l’équivalent de 5 milliards de dollars pour financer un million de logements prévus dans son plan d’action», s’est-il interrogé.
Le déficit en cohésion du staff gouvernemental est également pointé du doigt. «La pléthore des ministres qui composent le gouvernement Djerad, les initiatives improvisées de ses membres, tel le problème lié à la pénurie du lait en sachet, l’importation de la viande rouge depuis les pays du Sahel ou encore la cacophonie autour de l’autorisation d’importation des véhicules de moins de 3 ans», sont déplorés par plusieurs députés.
Nacer Hamdadouche, député du MSP a soulevé les mêmes remarques : «Le plan d’action du gouvernement se limite à des généralités…», a-t-il soutenu. Toutefois, fait-il savoir, « la question du vote pour ou contre ce plan d’action sévèrement critiqué sera examinée par le parti à la lumière des réponses du Premier ministre aux questions soulevées par les députés ».
Le président du groupe parlementaire des indépendants, estime que malgré les remarques acerbes «son groupe votera oui pour ce plan d’action, d’autant plus que le gouvernement est conforté par la majorité parlementaire dominée par le FLN et le RND ».
« Les défis à relever en matière de la croissance économique, de l’investissement et de l’emploi, sont d’autant plus cruciaux qu’ils interviennent dans une conjoncture très difficile marquée par la poursuite de la mobilisation du Hirak, l’explosion du phénomène de la harga, le recul du prix du pétrole et l’érosion du pouvoir d’achat» soulignera Hassina Zeddam députée indépendante. Le député Bekaï Hemal (MPA) a axè son intervention sur la région du Sud du pays, à l’image de la wilaya de Tamanrasset qui manque de tout.
Il a dressé un constat alarmant de cette région où dit-il « la population vit encore grâce aux aides alimentaires». «Le billet d’avion Tamanrasset-Alger est plus cher que celui d’Alger-Paris», indique-t-il, affirmant qu’«aucune entreprise publique n’existe dans cette wilaya».
Nombreux sont les députés qui ont insisté sur «la nécessité de définir les programmes devant être traités en priorité par le gouvernement, en accompagnant les objectifs fixés d’échéances permettant de contrôler ces programmes, d’en suivre la mise en œuvre et d’en mesurer l’efficacité».
Ils ont mis l’accent, également, sur «l’impératif d’améliorer le climat des affaires, en garantissant la stabilité législative permettant de contribuer au développement des investissements et à accompagner la concrétisation des projets programmés par l’Etat».
Pour sa part, le député Belabbès Belabbès a plaidé pour «une répartition équitable des richesses». Par ailleurs, la séance d’aujourd’hui sera consacrée à la réponse du Premier ministre aux questions des députés et au vote du plan d’action du gouvernement.

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