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Le «comité des sages» complète, aujourd’hui, l’édifice du panel

Le temps presse

L’agenda que déroulera le panel aura un sens concret et la communication qui entourera son activité impactera forcément le débat de l’heure.

C’est donc aujourd’hui qu’on connaîtra les identités des Algériennes et Algériens qui ont accepté d’intégrer le «comité des sages». Ils auront la difficile mission d’assister, de conseiller et de valider les décisions de l’Instance nationale de dialogue et de médiation. Issues de divers horizons, les personnalités, dont on compte parmi elles, l’ancien ministre Aziz Derouaz et l’ex-maire d’Oran, Noureddine Jellouli, ou encore Abdelhamid Benhamla, journaliste et ancien directeur d’un site électronique d’information, savent qu’ils mettent leurs carrières, leur réputation et même leur tranquillité et celle de leur famille dans une zone de turbulence qu’il ne sera pas du tout évident de gérer, compte tenu des tensions qui entourent l’initiative du panel, dès le premier jour de son annonce.
Des sources à l’intérieur de l’Instance nationale de dialogue et de médiation évoquent, à juste titre, la pression que doivent supporter ses membres, entre les refus de certaines personnalités, un agenda de réunion très chargé et l’obligation de faire avancer le dossier du dialogue quoi qu’il leur en coûte.
L’atmosphère, on l’aura deviné, se fait de plus en plus stressante à mesure qu’approche l’heure de la présentation des membres du «comité des sages». Quand bien même, l’enjeu ne serait pas de faire «bonne impression», mais de consolider les structures de l’Instance pour mieux capitaliser chaque victoire, il reste que sachant l’opinion nationale sensible au profil des membres de ceux qui vont assister le panel dans son travail, il y a quelque électricité dans l’air.
L’on sait parfaitement que les «professionnels» des réseaux sociaux ne rateront pas l’occasion pour descendre en flammes la composante que présentera Karim Younès aujourd’hui à la presse. Globalement et dans le détail, chacun aura son poste, ses photos et par moment, ses vidéos, histoire de discréditer toute l’œuvre du panel. Facebook et Instagram ont d’ailleurs fourni quelques spécimens de leur force de nuisance, ces derniers jours.
Cela pour dire que l’opération a toutes les chances de ne pas s’élever au rang d’événement politique, mais il est clair, néanmoins, qu’elle constitue un moment fort dans l’histoire du pays, en ce sens que le comité des sages signifie objectivement la finalisation de la structuration de l’Instance nationale de dialogue et de médiation et portera par la même l’initiative sur le terrain politique et de la société civile.
En d’autres termes, à partir d’aujourd’hui, l’agenda que déroulera le panel aura un sens concret et la communication qui entourera son activité impactera forcément le débat et l’heure et amènera les autres initiatives de dialogue, dont la première tiendra sa conférence le 24 août et la seconde le 31 du même mois.
Ces débats, que Karim Younès promet ouverts et sans exclusif devront, impérativement, prendre la bonne voie d’entrée et éviter toute sortie de piste. Et pour cause, le pays n’a pas le droit à un troisième essai après l’échec de la tentative d’organiser la présidentielle du 4 juillet dernier. L’ensemble des acteurs politiques et de la société civile est condamné à s’entendre, au risque de voir la situation échapper à tout contrôle. Il faut bien se rendre à l’évidence qu’après 6 mois de crise, le pays n’est pas au mieux de sa forme au plan économique, loin s’en faut. Le rythme ralenti de l’activité dans la quasi-totalité des filières industrielles et dans les services a sérieusement impacté le marché de l’emploi, déjà mal en point en raison de la situation financière difficile que traverse le pays.
La rentrée sociale promet d’être problématique et la contestation peut prendre des allures bien plus revendicatives que seul un gouvernement légitime peut prendre en charge. De fait, la mise en branle, le plus rapidement possible d’un dialogue, centré sur la réunion des conditions idoines pour l’organisation d’une présidentielle pluraliste est, actuellement la meilleure, si ce n’est la seule, solution pour donner au pays toutes les chances d’affronter les difficultés socio-économique qui s’annoncent.
En cela, l’installation du comité des sages est en soi, un pas en avant dans la concrétisation de cet objectif que partage une bonne majorité des Algériens quoi qu’en disent certaines voix.

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