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Carnet de campagne : Benflis à Tlemcen

«Le temps des pharaons est terminé»

Il est revenu sur la question de la participation à l’élection présidentielle.

Le candidat à l’élection présidentielle, Ali Benflis, a débuté hier sa campagne électorale en choisissant la wilaya de Tlemcen. Cette première sortie qui porte le goût de la campagne se voulait comme une introduction à son programme électoral dans la perspective de convaincre les citoyens et les faire gagner à sa cause.
La Maison de la culture «Abdelkader Alloula» s’est transformée en lieu de meeting populaire animé par Ali Benflis. Le candidat à la présidentielle a focalisé sa campagne sur l’importance de l’élection présidentielle en soulignant que «le maintien du processus électoral une fois que les conditions ont été réunies à travers le déclenchement du processus de dialogue et l’installation de l’Autorité nationale des élections, a sauvé l’Algérie de l’intervention étrangère », a-t-il déclaré.
Dans son discours, Ali Benflis a rappelé son engagement à «travailler si je serai président de la République à limiter les prérogatives et les missions constitutionnelles du président de la République. Je ferai en sorte que la formation du gouvernement serait la prérogative de la majorité parlementaire ou à travers le consensus qui sera dégagé au sein des formations politiques en présence», a-t-il affirmé. Ali Benflis a insisté lors de son meeting populaire à Tlemcen sur sa priorité qui consiste à «faire une vraie refonte au sein de l’appareil judiciaire pour que la justice puisse avoir son indépendance pleine et entière».
Et d’ajouter : «Nous allons renforcer et consolider le Parlement en mettant en place des mécanismes de contrôle dont des commissions parlementaires qui se chargeront de cette mission sans l’intervention de l’Exécutif», a-t-il asséné.
La Cour des comptes a été aussi un thème qui a été soulevé par le candidat à la présidentielle en soulignant que «cette cour a été victime d’ostracisme par la bande qui était au pouvoir, parce qu’elle savait que cette institution avait un rôle de contrôle et d’enquête sur l’argent public détourné et volé», a-t-il mentionné.
Benflis est revenu sur la question de la participation à l’élection présidentielle, il a même fait allusion à ceux qui ne veulent pas participer à cette élection. Dans ce registre, le candidat à l’élection présidentielle a indiqué que «chacun est libre de son choix, celui qui veut voter est libre, celui qui ne veut pas voter est libre aussi, mais personne n’a le droit d’interdire via des attaques verbales et propos obscènes aux gens d’avoir la position contraire à la sienne».
Et d’ajouter : «Si on n’ira pas à l’élection présidentielle, avons-nous d’autres solutions ? Ou allons-nous nous mettre dans l’expectative et attendre que les forces de l’extérieur règlent la crise que vit le pays, à notre place ? Je n’accepterai jamais cette solution, je suis un nationaliste et jaloux de ma patrie», a-t-il tempêté.

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