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Le Mouvement populaire s’invite dans le débat public et médiatique

Le temps de l’inventaire!

Il faut être aveugle pour ne pas voir en certains slogans phares un rapport direct avec certaines nébuleuses.

Le débat sur le Mouvement populaire ou le Hirak, comme aiment certains l'appeler reprend ses droits sur la scène politique nationale. Même les médias, que ce soit au niveau national ou international, s'impliquent mordicus dans ce débat sur fond de réflexions et de supputations, quant à une dynamique qui reste dans une phase de gestation et de décantation.
La question est plus profonde, les analyses se font à profusion, mais la démarche reste incomplète au vu de la complexité qui caractérise cet élan depuis sa genèse, un certain 22 février 2019. Il est à se demander si le mouvement populaire et ses dynamiques qui s'entrechoquent en son sein peuvent enfanter et produire un paradigme aussi homogène et une conception aussi compacte et efficiente en termes d'organisation et de structuration qui sont propres à tout mouvement populaire, censé mobiliser et capter la foule autour d'un programme et un projet de société clair et limpide, en matière de feuille de route et de stratégie de changement en synergie avec les exigences historiques de l'étape et en osmose avec les valeurs d'un Etat qui se veut souverain et fidèle à son histoire et son attachement à sa glorieuse révolution dont le socle repose sur celui d'un Etat démocratique et social. L'identité politique et sociale est soulevée avec acuité, c'est là où la problématique du Mouvement populaire est revisitée, voire soumise à de nouveaux questionnements et interrogations. Certes, la dynamique populaire du 22 février 2019 avait comme objectif de déboulonner un régime qui est devenu par la force des choses, caduc et désuet, c'était une espèce de ras-le-bol contre un statu quo qui se présentait comme une hantise, via une représentation aussi funeste que kafkaïenne, dont le président déchu et grabataire était la source de cette grogne populaire à cause de son ankylose exprimée à travers ses thuriféraires qui voulaient coûte que coûte aller vers un cinquième mandat de la honte. De là, les choses commençaient à s'esquisser, les revendications s'exprimaient avec un ton radical et sans ambages. La deuxième phase avait pris une autre tournure, celle du «dégagisme» tous azimuts et des attaques frontales à l'adresse de l'institution militaire en allant jusqu'à exiger «l'indépendance» contre un pouvoir «colonial». La deuxième phases, pour ne pas dire, la deuxième étape c'était plus une nouvelle démarche somme toute différente de la précédente, c'est-à-dire celle de la genèse du Mouvement populaire et l'exigence du départ du régime de Bouteflika et ses symboles. La deuxième «vague» du Mouvement populaire avait drainé d'autres forces qui étaient en reste de la dynamique et de l'élan populaire tel qu'il a été exprimé par la majorité du peuple algérien avide du changement en exigeant la démission sine die du président grabataire et son sérail qui tiraient les ficelles de la scène politique et activaient dans les coulisses du pouvoir.
L'idéologisation hypocrite et sans courage politique du Mouvement populaire et sans avoir la moindre probité d'en assumer la démarche en recourant à la manipulation des masses dans le but de leur voler leur dynamique populaire, a fait que très tôt le Hirak des idéologies qui s'inscrit en porte-à-faux par rapport aux intérêts clés et stratégiques de la majorité de la masse a provoqué les tiraillements et des cassures au sein du Mouvement populaire qui reste jusqu'à aujourd'hui sans interlocuteurs ni représentants fiables, en mesure de diriger le bateau en se dotant d'un seul timonier, signe de gageure et de crédibilité, quant à ladite dynamique populaire et ses attentes et aspirations. Il faut être aveugle pour ne pas voir en certains slogans phares qui imbibaient et animaient certaines manifestations et marches, dont les tenants et les aboutissants avaient des accointances, voire un rapport direct avec certaines nébuleuses qui servent des agendas qui ne sont plus un secret de Polichinelle.
Des slogans qui affichaient vertement des énoncés promettant le retour de l'ex-FIS dissous à travers la grosse et perfide manipulation du mouvement Rached, une organisation islamiste impliquée dans le terrorisme international et aux ramifications avérées avec l'internationale islamiste. Idem pour ceux qui se trouvent dans l'Hexagone, en actionnant des manoeuvres sordides à la solde de leurs maîtres
d'outre-mer, en jouant sur la fibre communautariste et ethnique.
Ce sont des faits qui ont provoqué des situations de suspicion et de scepticisme, quant aux tenants et aboutissants de ce qui a été estampillé d'une manière galvaudée par le sceau du Hirak. Une chose est sûre, les Algériens s'interrogent, se posent des questions sur les visées de certaines forces hétéroclites qui ont infiltré le Mouvement populaire dans le but de le saborder et le détourner de sa vocation initiale.

De Quoi j'me Mêle

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