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Sonelgaz

Le syndicat tente sa grève politique

Le Snateg a pris fait et cause pour la partie de l’opinion qui affiche une insatisfaction vis-à-vis du processus électoral en cours.

Après la grève initiée par les 13 syndicats autonomes activant sous la bannière de la Confédération des syndicats algériens (CSA), la semaine dernière, c’est au tour du Syndicat national autonome des travailleurs de l’électricité et du gaz (Snateg) d’appeler à un débrayage de trois jours. Ce mouvement, censé débuter demain, pour durer jusqu’au 7 novembre prochain, au même titre que l’initiative de la CSA, s’inscrit dans un contexte assez particulier. La revendication politique, en rapport avec la crise que traverse le pays en est le principal moteur. De fait, les syndicalistes ne se limitent plus aux thèmes socioprofessionnels pour mobiliser les travailleurs. Il est clair que la situation qui prévaut dans le pays depuis plus de 8 mois, a mis les organisations des travailleurs dans une posture d’intermédiaire avec la société et se sont donc donné une nouvelle mission, celle de soutenir une démarche politique plutôt qu’une autre. Le Nateg a, en ce qui le concerne, pris fait et cause pour la partie de l’opinion qui affiche une insatisfaction vis-à-vis du processus électoral en cours. L’attitude de ce syndicat autonome n’est pas unique en son genre, puisqu’ils sont de plus en plus nombreux à répondre à l’impératif de l’action politique. Faut-il rappeler que c’est une inter-syndicale qui a lancé la première initiative de dialogue, en dehors des instances de l’Etat. C’est pour dire que, donnant suite à cette dynamique, le Snateg a appelé tous les travailleurs du Groupe Sonelgaz à observer une grève générale de trois jours, les 5, 6 et 7 novembre. « Pour la dignité et pour soutenir le peuple dans ses revendications pour les libertés dont les travailleurs de Sonelgaz sont privés », a indiqué le syndicat, tout en ajoutant que « le départ de Bouteflika avait suscité chez les travailleurs du groupe l’espoir d’un changement et de départ des corrompus, à leur tête Achour Telli, président du syndicat de la direction. Mais la direction et toute l’institution en ont voulu autrement ».
La même source regrette que malheureusement rien n’a changé depuis le 22 février dernier, et que la situation sociale des travailleurs continue de se dégrader. «Soutenons le Hirak et entamons la campagne de changement au sein du Groupe Sonelgaz à partir du 5 novembre 2019», lit-on dans le communiqué qui tente gauchement d’«appâter» les travailleurs avec des considérations socioprofessionnelles, sans lien direct avec le Mouvement populaire. Cela dit, le Snateg ne manque pas d’appeler à l’unité des rangs pour construire un Etat de droit.
On rappelle, dans le même sillage, que les représentants des 13 syndicats autonomes activant sous la bannière de la Confédération des syndicats algériens (CSA) ont décidé l’organisation d’une journée de protestation nationale le 28 octobre dernier. Il faut dire que le suivi n’était pas à la hauteur des attentes.

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