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Quatre d’entre eux ont opté pour cette destination

Le Sud enchante les candidats

Hués ou applaudis, les cinq candidats ne reculeront pas, le coup de starter de la campagne électorale étant donné ! Ces derniers disposent désormais de vingt et un jours pour convaincre.

La campagne électorale s’ouvre, aujourd’hui, pour la majorité des candidats, à partir du sud du pays. Précisément d’Adrar où Abdelaziz Belaïd, Abdelmadjid Tebboune et Azzedine Mihoubi s’y rendent pour entamer leur show. Après une matinée à Tlemcen, Ali Benflis ira également à l’extrême sud du pays, dans la capitale du Hoggar, Tamanrasset. Seul Abdelkader Bengrina a choisi, pour son premier jour de campagne, de rencontrer les Algérois.
La plupart des candidats ont donc choisi d’entamer leur campagne électorale à partir des wilayas du Sud. Si la direction de campagne de Azzedine Mihoubi n’a pas hésité à reconnaître que le choix de la ville d’Adrar est motivé par le «grand nombre de zaouïas qu’elle compte» et qu’il importera de convaincre, celle de Abdelmadjid Tebboune n’a pas jugé utile de commenter le choix de son candidat. Pourtant, certains expliquent ce choix par le souci du staff de l’ancien Premier ministre de s’assurer également la baraka des «zaouïas» dès l’entame de cette bataille électorale. Plus pragmatique a été l’explication donnée par le chargé de l’information du Front El-Moustakbel, Raouf Maâmri. Ce dernier a fait savoir que c’est le bureau de wilaya d’Adrar qui a souhaité que le candidat du parti, Abdelaziz Belaïd, entame sa campagne à partir de cette wilaya à travers un meeting. Chez Ali Benflis, le choix de la destination pour l’ouverture de la campagne électorale n’a pas été commenté mais il s’agit, peut-être, d’une course entre les quatre candidats pour s’arracher réellement la bénédiction des «zaouïas». Surtout que ces dernières ont appelé à une participation massive au prochain rendez-vous électoral. Il s’agirait aussi, peut-être, d’une option bien réfléchie de commencer les meetings dans un terrain pas très hostile à la tenue de la présidentielle puisque la ville d’Adrar a accueilli, hier, un rassemblement pour soutenir la tenue du scrutin du 12 décembre prochain. Seul le candidat du Mouvement El-Bina, Abdelkader Bengrina, a préféré débuter sa campagne en bravant la capitale afin de se rapprocher des jeunes pour écouter leurs préoccupations et leurs attentes et tenter de les convaincre par son programme. Une entame osée, il faut le dire, en raison du rejet de l’élection par la majorité des citoyens du centre. Mais ce rejet ne signifie nullement que ce candidat sera empêché de faire sa tournée. Le mouvement de protestation citoyen étant pacifique, Abdelkader Bengrina risque de ne pas trouver un public attentif et, au plus, d’être conspué.

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