{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Election présidentielle

Le RND tranchera le 4 octobre

Un appel a été lancé à « sa base militante, ses élus et ses cadres pour sensibiliser les citoyens à l’importance de participer à cette élection… ».

La participation à l’ élection présidentielle suscite hautement l’intérêt du Rassemblement national démocratique (RND). La formation de Azzedine Mihoubi a annoncé hier dans un communiqué, sanctionnant la réunion de son bureau national, qu’elle compte en débattre prochainement sur « la forme » de sa participation à l’élection présidentielle. A cet effet, le parti a programmé une session de son conseil national le 4 octobre prochain en vue de trancher cette question. Dans ce contexte, les membres du conseil national auront à choisir entre l’option improbable de présenter un candidat à cette élection ou de soutenir un candidat de consensus, indique-t-on. Contrairement à Mohamed Djemai du FLN, Azzedine Mihoubi a participé à la concertation menée par le panel de dialogue piloté par Karim Younès.
En cette occasion, le parti de l’ex-Premier ministre, Ahmed Ouyahia, n’a pas manqué de réaffirmer son soutien à « la tenue de l’élection présidentielle dans les plus brefs délais ». Tout en encensant cette démarche, le RND affirme avoir appelé sa base militante, ses élus et ses cadres pour sensibiliser les citoyens à l’importance de participer à cette élection pour éviter au pays les conséquences du vide et la période de transition ».Cette formation appartenant à la défunte majorité présidentielle, a exprimé « sa satisfaction quant à la décision d’organiser une échéance présidentielle le 12 déembre prochain, qui a été précédée par une série de mesures tendant à protéger la voix du peuple lors des cette échéance électorale permettant au peuple de choisir librement et de façon souveraine son président», a-t-on soutenu.
Le RND est parmi les premiers partis à avoir applaudi récemment la décision du chef de l’Etat de convoquer le corps électoral, en prévision de la présidentielle. « Après le processus de dialogue ayant abouti à l’adoption de nouveaux mécanismes, le pays a franchi un grand pas en adoptant de nouveaux mécanismes(…), et ce grâce à l’accompagnement de l’Armée nationale populaire (ANP) de cette démarche par la voie constitutionnelle », a-t-on estimé. Il s’agit en fait de l’amendement partiel de la loi électorale et la création d’une autorité indépendante en charge des élections. Il est à noter que les deux partis majoritaires au Parlement, FLN et RND, grâce auxquels les deux textes de loi sus-indiqués ont été adoptés, peinent à se relever de la crise aigue qui les traverse. Ces deux partis, soutiennent la tenue d’une élection présidentielle dans les plus brefs délais.
Par ailleurs, le nouveau patron du RND, fustige les voix appelant à « la dissolution de son parti « , dans le sillage des appels à la restitution du sigle du FLN au peuple.
L’ex-ministre de la Culture a qualifié ces appels de « populistes » car, dit-il , « la décision de dissoudre un parti politique revient à ses militants ». Il ne cesse de louer « le rôle de l’institution militaire qui accompagne et protège le Mouvement populaire ».
Pour cette formation politique « l’organisation d’une élection présidentielle transparente constitue la seule et unique voie de sortie de crise, qui est l’une des principales revendications du Mouvement populaire ». Enfin, le RND a encore salué la réponse apportée par l’ANP au Hirak populaire depuis son début, en répondant favorablement à ses revendications.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours