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Le PT critique et s’interroge

«Non, il ne s’agit pas d’un régime semi-présidentiel et l’APN garde les mêmes prérogatives telles qu’énoncées en 2016… »

Le PT a réagi, dans un communiqué, sur l'avant-projet de révision constitutionnelle et la loi de finances complémentaire (LFC 2020). Par-delà le contenu, ce parti s'interroge sur «les raisons qui ont motivé sa réintroduction dans le contexte exceptionnel qui prévaut et dont les rédacteurs des amendements reconnaissent dans sa présentation, qu'il ne permet pas l'organisation d'un débat populaire». Les rédacteurs avancent comme argument «insensé car contraire à la réalité» que la décision de remettre à l'ordre du jour le projet est motivée par la demande de partis politiques et de la société civile. « En réalité, cette décision confisque la souveraineté populaire et donc la principale aspiration de la majorité du peuple portée par la mobilisation révolutionnaire depuis le 22 février 2019», indique-t-il.
«Dès lors, comment donner du crédit aux intentions démocratiques des rédacteurs de l'avant-projet de révision constitutionnelle, lorsqu'en plus de cet état de fait, ce gouvernement fait adopter, dans une procédure d'urgence empêchant le débat libre, des amendements liberticides et répressifs au Code pénal, criminalisant tout acte ou expression démocratique critiques ou opposés à l'orientation politique du régime en place», se demande-t-il. D'après cette formation, «il apparaît de ce fait que le contournement de la volonté du peuple d'exercer pleinement sa souveraineté a pour objectif clair consacré dans le texte, le maintien du régime issu du système de parti unique contre lequel s'est soulevée l'écrasante majorité du peuple le 22 février 2019». Pour ce parti, «il ressort clairement que pour ses rédacteurs, il s'agit d'introduire des réformettes qui, en aucun cas, ne modifient la nature présidentialiste et foncièrement antidémocratique du régime qui se trouve renforcé par de nouvelles prérogatives au profit du président de la République». «Non, il ne s'agit pas d'un régime semi-présidentiel et l'APN garde les mêmes prérogatives telles qu'énoncées en 2016, prérogatives qui, pour l'essentiel sont toujours restées lettre morte», insiste le parti, rappelant que «l'indépendance de la justice, pierre angulaire dans toute démocratie, n'est pas plus consacrée».
Il a qualifié la proposition de constitutionnaliser la participation de l'Algérie à des opérations de maintien de paix de «dérive sans précédent». «C'est parce que l'Etat algérien a refusé toute solution venue de l'extérieur et a mis en oeuvre une solution exclusivement algérienne, que notre pays a pu préserver son intégrité et sa souveraineté, suite à la tragédie nationale», souligne-t-il.
S'agissant de la LFC 2020, il indique que «ce n'est certainement pas un hasard que la relance du projet de révision constitutionnelle coïncide avec l'adoption, par le Conseil des ministres, du projet de loi de finances complémentaire (LFC) 2020».
«Le texte consacre une régression violente en matière de souveraineté économique de l'Etat par, notamment, l'abandon du droit de préemption de l'Etat.»

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