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Dédoublement de la voie ferrée Béjaïa – Béni Mansour

Le projet prend enfin forme

Renvoyé aux calendes grecques, le projet du dédoublement de la voie ferrée Béjaïa – Béni Mansour, sur un linéaire de 87 km, démarre enfin.

Des signes qui ne trompent pas, le confirment. Abattage d’arbres sur la longueur du sens unique d’El Kseur parallèlement à l’ancienne voie ferrée atteste du lancement d’un projet d’envergure. Ce n’est autre que ce vieux projet tant attendu de par ce qu’il pourra induire autant sur la fluidité de la circulation routière sur la Nationale 26 que sur le plan du développement local. Les signes du démarrage effectif du projet sont également confirmés par un communiqué de la cellule de communication de la wilaya, qui fait part d’une réunion de travail à ce sujet. Cette dernière, qui a regroupé toutes les parties concernées, a été axée, selon le même communiqué, sur «le lancement des travaux de réalisation du projet de dédoublement de la voie ferrée Béjaïa – Béni Mansour sur 87 km, en présence des responsables de l’Agence nationale d’études, de suivi et de réalisation des infrastructures ferroviaires (Anesrif) et les directeurs de l’exécutif de la wilaya». «Une commission mixte chargée du suivi des travaux de ce projet et de lever les obstacles pouvant freiner le chantier a été installée à l’issue de cette réunion», précise encore le communiqué de la wilaya. Ce projet structurant est pris au sérieux par les autorités de la wilaya. Outre son apport sur tous les plans, le dédoublement de cette voie ferrée permettra au train de rouler à plus de160 km/h pour le transport des voyageurs et à 100 km/h pour le transport des marchandises, alors que la vitesse autorisée ne dépassait jusque-là, pas la vitesse de 70 km/h. Plus que la durée du voyage qui sera à coup sûr, réduite considérablement, attirant de ce fait les voyageurs vers la capitale, le transport de marchandises par train connaîtra un boom et allégera de manière significative le fardeau du transport par la route. Il va de soi que la sécurité routière n’en sera qu’améliorée. L’ordre de service a été remis à l’entreprise algérienne Cosider, chargée de réaliser les travaux de dédoublement et de réhabilitation de la voie ferrée Béni Mansour – Béjaïa. Ce sera long, mais cela finira par aboutir. Cependant, il faudra d’abord en finir avec les oppositions nombreuses qui ont vu le jour sur le tracé, tout au long du couloir de la vallée de la Soummam. Les travaux concerneront pour l’instant les parties libérées du tracé. Parallèlement, la commission mixte consacrera ses efforts à lever toutes les autres oppositions par un dialogue de concertation avec les propriétaires terriens, des unités de production implantées tout au long de l’ancienne voie ferrée. Une lourde tâche, sachant que le projet en question traversera tout comme la pénétrante autoroutière, plusieurs chemins communaux situés sur les deux rives de l’oued Soummam. Doté d’une enveloppe financière de 106 milliards de dinars, le livraison du projet est prévue dans cinq ans, si toutefois son évolution ne sera pas freinée par des considérations diverses comme ce fut le cas avec la pénétrante qui n’est toujours pas livrée dans sa totalité. Il est par ailleurs question de la suppression des 98 passages à niveau existants sur le tracé de la voie ferrée à travers la réalisation de 55 ouvrages d’art entre tunnels et ponts.
C’est donc là un projet structurant qui prend forme dans une wilaya qui en a fortement besoin. La décongestion des routes, suffisamment saturées relancera incontestablement l’économie de cette région entravée par la vétusté des axes routiers. L’amélioration du transport, qui reste le poumon de l’économie, permettra à la wilaya de bien respirer.

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