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Dossier du montage automobile et financement de la campagne de Bouteflika

Le procès en appel reporté au 26 février

On jouait des coudes pour se frayer un chemin vers la salle des audiences pleine comme un oeuf.

Le procès en appel de hauts responsables impliqués dans les affaires de corruption liées au montage automobile et au financement de la campagne électorale d’avril 2019 de l’ancien président déchu, Abdelaziz Bouteflika, a été reporté au 26 du mois courant.
12h 05. Les 17 prévenus, à leur tête les deux ex-Premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, suivis par d’ancien ministres de l’Industrie, Youcef Yousfi et Mahdjoub Bedda, l’ex-directeur de campagne de Abdelaziz Bouteflika, Abdelghani Zalène, et les hommes d’affaires Ali Haddad, Mohamed Baïri, Ahmed Mazouz et d’autres… entrent en scène.
Journalistes, avocats, membres des familles des prévenus, des badauds parmi la foule, tentent de se frayer un chemin pour jeter un regard sur les prévenus. Le désordre s’installe à l’intérieur de cette salle étroite et bondée. Des policiers en tenue tentent de rétablir l’ordre, en vain. Il a fallu attendre une vingtaine de minutes pour que le calme revienne dans la salle.
12h30. Le juge de la première chambre fait son apparition. Il s’installe à la tribune et ordonne au collectif des avocats de la défense de réduire son effectif pour pouvoir entamer la séance. La demande du juge a soulevé la colère de la défense qui n’a pas hésité, d’ailleurs, à le faire savoir au juge. La situation se dégrade de nouveau. Le président de séance ordonne de lever l’audience pour permettre au policier d’organiser la salle.
Quelques minutes après, il retourne à sa place.
Il appelle les 17 prévenus, dans les deux affaires, à la barre. La défense a pris la parole et a présenté sa requête pour le report du procès, afin de pouvoir s’organiser. La demande est acceptée, le juge décide de repousser l’affaire au 26 du mois courant.
Pour rappel, les principaux prévenus dans cette affaire, Ahmed Ouyahia et Abdelamalek Sellal, ont déjà été condamnés, le 10 décembre dernier, par le tribunal de Sidi M’hamed, à 15 ans de prison pour le premier et à 12 ans de prison ferme concernant le deuxième.

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